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RECRUTEUR, -EUSE, subst.
A. − Subst. masc., ARM. [Sous l'Ancien Régime] Celui qui par la persuasion et souvent par la ruse et le mensonge faisait des recrues. Synon. enrôleur, racoleur.[Les embaucheurs de députés] se tiennent en embuscade à la porte des hôtels garnis, comme nos anciens recruteurs sur le quai de la Ferraille (Chateaubr.,Polém., 1818-27, p. 40).Les nobles (...), pour soutenir la guerre civile, recruteraient des troupes parmi les « brigands » comme les recruteurs du Roi enrôlaient les misérables (Lefebvre,Révol. fr., 1963, p. 139).
En appos. Sergent recruteur. Militaire chargé d'engager des recrues. Donc, étant sur le Pont-Neuf, nous entendîmes un roulement de tambours. C'était le ban d'un sergent recruteur, qui, le poing sur la hanche, se carrait sur le terre-plein (A. France,Opin. J. Coignard, 1893, p. 152).
B. − P. ext., souvent péj. Personne qui fait du recrutement pour un parti, une association en usant parfois d'une propagande peu scrupuleuse. Il est arrivé également que des garçons valeureux ont été abusés par des antipatriotes connus devenus les recruteurs de l'étranger et de la rébellion (L'Œuvre, 2 mars 1941).
Prononc. et Orth.: [ʀ əkʀytœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1798 (au masc.). Étymol. et Hist. 1771 subst. (Trév.). Dér. de recruter*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 24.