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REBOUTER, verbe trans.
I. − Remettre (un membre démis), réduire (une fracture, une luxation, une foulure) en utilisant des moyens empiriques. À votre service, répondit en s'inclinant le chirurgien-barbier. Mais je reboute aussi les membres rompus et je panse les plaies (A. France,Rôtisserie, 1893, p. 339).V. rebouteur ex. de Balzac.
P. anal. Rameau rebouté. V. éclisse C 2 ex. de Colette.
P. métaph. Il serait trop bête de rebouter une phrase à un homme qui a un succès cent fois plus grand que Flaubert, sans savoir mettre deux lignes de français sur ses pattes (Goncourt,Journal, 1858, p. 570).
II. − INDUSTR. TEXT. ,,Passer les dents d'une carde, à travers le cuir qui doit leur servir de soutien`` (Havard 1890).
REM.
Reboutage, subst. masc.Action de rebouter (supra I); résultat de cette action. En dehors (...) de ses pratiques musculaires et osseuses qui forment le reboutage, il est probable que la science pastoure relève de l'hypnotisme (La Varende,Normandie en fl., 1950, p. 59).
Prononc.: [ʀ əbute], (il) reboute [ʀ əbut]. Barbeau-Rodhe 1930: je reboute [ʒ ə ʀbut], [ʒ ʀ ə-]. Étymol. et Hist. 1. 1176-81 reboter « remettre (l'épée dans le fourreau) » (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 3406); 2. ca 1185 « repousser, chasser » (Marie de France, Purgatoire, éd. K. Warnke, 1257); 3. 1812 « passer les dents d'une carde à travers le cuir » (Mozin-Biber); 4. id. remettre un os cassé, un membre démis, etc. (pop.) (Boiste). Dér. de bouter*; préf. re-*.