Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
RAVAUDEUR, -EUSE, subst.
A. − Personne qui ravaude. Alors, Madame Eugène, le jeune homme vous rapportera les frusques dès ce soir. Nous règlerons la chose ensemble. En attendant, gardez ses nippes et si le cœur vous en dit, passez-les à la ravaudeuse : ça ne leur fera pas de mal (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 28).
[P. réf. hist.] Celui dont la profession était de ravauder. Sire Hain est un brave ravaudeur, qui gagne bien, de son métier, à remettre à neuf les cottes et les manteaux (Faral, Vie temps st Louis, 1942, p. 152).
B. − P. ext., rare. Personne qui répare. Ceux qui pendent les quartiers de viande aux boucheries, (...), ceux qui suspendent les fils télégraphiques, les ravaudeurs des choses vulgaires (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 172).
C. − Au fig. Compilateur, arrangeur. J'ai horreur de faire le ravaudeur, en démarquant ce qu'ont dit les autres (Léautaud, Journal littér., 2, 1907, p. 77).
Prononc. et Orth.: [ʀavodœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1530 ravaudeur « celui qui fait métier de ravauder les vêtements » (Palsgr., p. 200a); 1552 ravauldeuse (Est., s.v. sarcio, sarcinatrix); 2. 1588 « compilateur » (Montaigne, Essais, III, 12, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 1056); 3. 1606 « celui qui tient des propos sans intérêt » (Nicot). Dér. de ravauder*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 16.