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RATINER, verbe trans.
INDUSTR. TEXT. Soumettre (une étoffe de drap, de laine, ou des peluches) au ratinage (infra dér.). Le Délégué ôta son bonnet d'astrakan, montrant une autre fourrure plus grosse et plus ratinée encore que la première (Morand,Eur. gal., 1925, p. 150).
Prononc. et Orth.: [ʀatine], (il) ratine [-tin]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1765 « passer une étoffe à la machine à friser pour en faire de la ratine » (Duhamel du Monceau, Art de la draperie, p. 122). Dér. de ratine*; dés. -er.
DÉR. 1.
Ratinage, subst. masc.,industr. text. Opération qui consiste à tirer en dehors les poils de certaines étoffes et à les friser en leur donnant l'aspect de petits boutons à la surface du tissu. Le ratinage (...) a pour effet de rouler ou onduler les touffes veloutées et de communiquer au tissu un aspect boutonné. La ratineuse produit cet effet uniquement par une rotation oscillatoire qui en combinaison avec le mouvement d'appel du tissu contraint les touffes à vriller, puis à friser (Thiébaut,Textiles, Paris, Dunod, t. 3, 1959, p. 91).− [ʀatina:ʒ]. − 1reattest. 1812 (Mozin-Biber); de ratiner, suff. -age*.
2.
Ratineuse, subst. fém.Machine servant à ratiner. V. supra ex.− [ʀatinø:z]. − 1reattest. 1869 (Littré); de ratiner, suff. -euse*.