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RÉÉLECTION, subst. fém.
Action de réélire; fait d'être réélu. Réélection d'un conseiller général, d'un député, d'un maire; assurer sa réélection; fêter sa réélection. [Le Président de la République] n'était pas élu par la nation, mais par les deux chambres siégeant ensemble en Assemblée Nationale (...). Le Président était élu pour sept ans avec possibilité de réélection (Lidderdale,Parlement fr., 1954, p. 34).Il est assez naturel que le conseil d'administration propose sa propre réélection (Univers écon. et soc., 1960, p. 815).
Prononc. et Orth.: [ʀeelεksjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1784 ré-élection (Courier de l'Europe, gazette anglo-française, 13 janv., t. XV, p. 25 ds Proschwitz Beaumarchais, p. 289); 1789 réélection (Montlosier, Ass. Nat., 7 nov. ds Brunot t. 9, p. 758). Dér. de réélire* d'apr. élection*. Cf. l'angl. reelection (av. 1745 ds NED). Fréq. abs. littér.: 39. Bbg. Ranft 1908, p. 73. − Vardar Soc. pol. 1973 [1970], p. 299.