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PULMONIQUE, adj. et subst.
A. − PATHOL., subst. et adj., vieilli. (Celui, celle) qui est atteint d'une affection du poumon, en particulier de tuberculose pulmonaire. Synon. poitrinaire, pulmonaire.S'il est pulmonique, nous ne pouvons guère le sauver, ainsi (Balzac,Peau chagr., 1831, p. 260).Il imagina une combinaison aussi ridicule que périlleuse pour s'ouvrir la porte de l'asile des douleurs. Il se mit pendant quinze jours à un régime qui aurait rendu Atlas pulmonique (Murger,Scènes vie jeun., 1851, p. 233).Les pulmoniques doivent boire cet air doux qui, à quelques kilomètres d'ici, fait le miel de Narbonne, comme un lait supérieur à tous les laitages animaux (Barb. d'Aurev.,Mémor. 4, 1858, p. 91).
Adj., p. métaph. Jardin qui a plus d'air mais pas plus de soleil que le jardin dans la chambre, et, par conséquent, produit des plantes maigres, étiolées et comme pulmoniques (Karr,Sous tilleuls, 1832, p. 191).Je viens de lire d'un bout à l'autre le livre de Cahen. Je sais bien que c'est très fidèle, très bon, très savant: n'importe! Je préfère cette vieille Vulgate, à cause du latin! Comme ça ronfle, à côté de ce pauvre petit français malingre et pulmonique! (Flaub.,Corresp., 1857, p. 213).Un pauvre grillon pulmonique, tout réjoui de cette chaleur et de cette clarté, essaya même de battre la mesure avec sa timbale (Gautier,Fracasse, 1863, p. 12).
B. − Adj., rare. Pulmonaire (v. ce mot I A). Y a-t-il un acide pulmonique, ainsi que sembleraient l'indiquer mes expériences sur le cyanure de mercure, ou bien cet acide du poumon provient-il de la transformation du sucre du foie dans le poumon? (Cl. Bernard, Notes, 1860, p. 47).V. pulmoneux rem. s.v. pulmonaire ex. de Queneau.
Prononc. et Orth.: [pylmɔnik]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1537 (mal) pulmonicque « qui affecte les poumons » (Lespleigney, Promptuaire des médecines simples, chap. XCIII); b) 1564 pulmonique subst. « celui qui est malade des poumons » (J. Liébault, L'agric. et maison rustique, f o148 r o); 2. 1575 (médicament) pulmonique « qui sert pour les poumons » (Paré, Œuvres, XXV, 6, éd. J.-F. Malgaigne, t. 3, p. 528). Empr. au lat. méd.pulmonicus « poitrinaire; qui traite les affections du poumon », dér. sav. du lat. pulmo « poumon »; cf. 1671 poulmoniste, pulmoniste « poitrinaire » (Pomey), issus par substitution de suff. de pulmonique. Ces formes subsistent dans les parlers du sud de la France (FEW t. 9, p. 546b). Fréq. abs. littér.: 18.