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PRÉMISSE, subst. fém.
Le plus souvent au plur.
A. − LOG. Chacune des deux propositions, majeure et mineure, d'un syllogisme, d'un raisonnement. Le syllogisme est un raisonnement composé de deux prémisses et d'une conclusion (J.-J. Ampère, Corresp.,1818, p.154).Le Rapport motif-décision est plus vaste que le rapport de prémisses à conséquence dans un raisonnement pratique (Ricoeur, Philos. volonté,1949, p.68).
B. − Proposition, affirmation entrant dans une démonstration dont on tire une conclusion. Dans un grand nombre d'affections nerveuses, dans les hystéries, les névroses d'angoisse, les névroses obsessionnelles, nos prémisses se montrent justes (Freud, Introd. psychanal.,trad. par S. Jankélévitch, 1959 [1922], p.468).Si l'on n'accepte pas ces prémisses, la définition de la sociologie de Von Wiese ne conduit à aucune clarification (Traité sociol.,1967, p.6).
Prémisse de + subst.Point de départ, condition première d'un phénomène. Dieu est meilleur que vous, mon enfant, reprit le père avec des caresses dans la voix. Si j'en juge par le présent, il vous offre les prémisses d'un superbe avenir (Estaunié, Empreinte,1896, p.197).Mais dès le 8 août, jour où j'avais été pressenti sur les prémisses de ce nouveau projet, j'y coupai court (Joffre, Mém.,t.2, 1931, p.313).
Prononc. et Orth.: [pʀemis]. Homon. prémices. Ac. 1694, 1718: premisses (subst. fém. plur.); dep. 1740: prémisses. Étymol. et Hist.1. 1310 log. (Gervais du Bus, Fauvel, éd. A.Langfors, 1362); 2. ca 1350 «avertissement, condition» (ds G. Espinas, La vie urbaine de Douai au moyen-âge, IV, 705 ds Fonds Barbier); 1841 «fait d'où découle une conséquence» (Balzac, Tén. affaire, p.190). Empr. au lat. scolast. praemissa (xiiies. «la prémisse d'un syllogisme» ds Blaise Latin. Med. Aev.), du lat. praemittere «envoyer devant ou préalablement». Fréq. abs. littér.: 166.