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* Dans l'article "PROSTATE,, subst. fém."
PROSTATE, subst. fém.
A.−
1. ANAT. Glande annexe de l'appareil génital mâle des mammifères, qui entoure la portion initiale de l'urètre et dont le produit de sécrétion entre dans la composition du liquide séminal. Cancer de la prostate. Dans les singes, la forme de la prostate est moins régulière, plus large de haut en bas que d'avant en arrière, et embrassant l'urètre comme un croissant. Elle ressemble d'ailleurs parfaitement à celle de l'homme, par son tissu, sa situation et son volume (Cuvier, Anat. comp.,t. 5, 1805, p. 43).Le toucher rectal (...) pourra permettre de déceler l'existence d'une prostate volumineuse (Quillet Méd.1965, p. 171):
... vous sortez ayant appris que votre cœur a vingt ans, vos yeux trente, votre prostate quarante, votre estomac cinquante et que vos cheveux n'en ont plus que pour quatre ou cinq ans à vivre (...) : c'est le moment de prendre une assurance sur la vie. Morand, New-York,1930, p. 158.
2. Loc. verb. Être opéré de la prostate. Subir l'ablation de la prostate ou d'un adénome prostatique. Récemment opéré de la prostate, souffrant d'arthrose, se sentant diminué moralement et physiquement, M. Alfred J(...), 72 ans, broyait du noir depuis plusieurs semaines (L'Est Républicain,22 mai 1984, p. 15, col. 3).
B.− P. méton. Affection prostatique. Une crise de prostate qui le mettait en fort mauvais état (Barrès, Cahiers,t. 14, 1923, p. 264).Partager les rentes et le pieu d'un retraité raplapla dont je devrais plus tard soigner la prostate? (Queneau, Pierrot,1942, p. 98).
REM. 1.
Prostaglandine, subst. fém.,biochim. Substance naturelle, présente dans la plupart des tissus humains et animaux, obtenue également par synthèse, douée d'activités biologiques multiples. Les prostaglandines existent en faibles quantités dans la plupart des tissus animaux (prostate, poumons, cerveau, muscles, etc.) (Méd. Biol.t. 31972).
2.
Prostatectomie, subst. fém.,chir. Ablation partielle ou totale de la prostate. Il est certain que la prostatectomie n'est pas une intervention bénigne. Elle se fait sur des malades parfois âgés et si la mortalité opératoire et les séquelles post-opératoires sont faibles, elles ne sont néanmoins pas nulles (Méd. prat.,avr. 1978, p. 13, col. 3).
3.
Prostatisme, subst. masc.,pathol. Ensemble des troubles urinaires liés à l'hypertrophie de la prostate notamment troubles de la miction, envie impérieuse et fréquente d'uriner, particulièrement la nuit. À vrai dire, le « prostatisme » n'est pas une affection authentique. C'est un ensemble de symptômes gênants, mais qui peuvent finir par aboutir à une maladie véritable, parfois une maladie grave (Méd. prat.,déc. 1978, p. 25, col. 1).
Prononc. et Orth. : [pʀ ɔstat]. Ac. 1762, 1798 au plur.; dep. 1835 au sing. Étymol. et Hist. 1555 (Belon, Nature des Oyseaux, 16 ds Hug.). Empr. au gr. π ρ ο σ τ α ́ τ η ς « qui se tient devant » (dér. de π ρ ο ι ́ σ τ η μ ι « se placer devant pour protéger ») spéc. utilisé en méd. au iiies. (Herophilus ds Liddell-Scott). Fréq. abs. littér. : 63.
DÉR. 1.
Prostatique, adj. et subst. masc.a) Adj., anat., pathol. Relatif ou propre à la prostate. Glande, tissu prostatique; lésion, tumeur prostatique. Sonde du Prof. Marion pour drainer la loge prostatique (Catal. instrum. chir.[Collin], 1935, p. 307).À l'occasion d'une éjaculation, les vésicules se contractent et le sperme auquel s'ajoutent des sécrétions prostatiques est évacué par l'urètre (Quillet Méd.1965, p. 481).b) Subst. masc., pathol. Malade atteint d'une affection de la prostate. Toutes ces anomalies [caractérisant le prostatisme] sont exagérées par temps froid : c'est pourquoi les grands prostatiques redoutent l'hiver (Méd. prat,déc. 1978, p. 25, col. 2).− [pʀ ɔstatik]. Att. ds Ac. 1935. − 1resattest. a) 1765 adj. « qui a rapport aux muscles qui s'insèrent aux prostates » (Encyclop.) d'où empl. subst. les prostatiques (ibid.), b) 1932 « malade atteint d'hypertrophie de la prostate » (Lar. 20e); de prostate, suff. -ique*.
2.
Prostatite, subst. fém.,pathol. Inflammation chronique ou aiguë de la prostate. La prostatite est une des plus fréquentes complications de l'uréthrite blennorrhagique, surtout lorsque l'urèthre postérieur est intéressé (Hudelo, Teissierds Nouv. Traité Méd.fasc. 11926, p. 520).Le traitement médical par les antibiotiques peut être suffisant et très efficace dans les prostatites. Dans le cancer de la prostate, ce traitement médical s'adresse soit aux rayons X, soit aux hormones (Méd., santé, prévention,mars 1983, p. 45, col. 2).− [pʀ ɔstatit]. − 1reattest. 1823 (Dict. des termes de méd. ds Quem. DDL t. 20); de prostate, suff. -ite*.