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PROCURATEUR, subst. masc.
HISTOIRE
A. − ANTIQ. ROMAINE. [Sous l'Empire] Fonctionnaire chargé de l'administration d'une province impériale ou d'un grand service. Ponce Pilate, procurateur de l'Empire Romain (Claudel,Poète regarde Croix, 1938, p.40).Les procurateurs doivent appartenir à l'ordre équestre tel qu'il a été réorganisé par Auguste. On trouve parmi eux les intendants de la maison impériale, les chefs de la chancellerie, les administrateurs du fisc (Lavedan1964).
B. − [Dans les républiques de Gênes et de Venise] Magistrat ayant un rôle administratif. Tous les deux ans on élisait à Gênes deux procurateurs (Ac.).Quelqu'un −qui fut peut-être le Titien −suggéra aux procurateurs de Saint-Marc qu'il serait avisé de remplacer les mosaïques du XIIesiècle par des mosaïques bien plus belles, dont les meilleurs artistes vivants fourniraient les cartons (Berger,Homme mod. et éduc., 1962, p.112).V. procuratie ex. de Michelet.
C. − [En France sous la 1reRépublique] Grands procurateurs de la nation. ,,Deux membres du corps législatif qui faisaient, au nom de la nation, la poursuite d'une accusation décrétée par l'assemblée`` (Pol. 1868).
Prononc. et Orth.: [pʀ ɔkyʀatoe:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1207 «celui qui agit par procuration» (Assises et Arrets de l'Eschiquier de Normandie, 69, Marnier ds Delb. Notes mss) −av. 1573 (L'Hospital ds Hug.); puis 1800 (Boiste), qualifié de ,,peu usité`` dep. 1834 (Boiste); 2. 1680 (Rich.: Procurateur. C'est une sorte de Magistrat Venitien à vie qui a l'administration des biens des orphelins & de ceux qui meurent sans faire de testament & sans laisser d'enfans); 1740 subst. fém. procuratrice (Ac.); 3. 1765 hist. romaine (Encyclop. t.13); 4. 1791 grands procurateurs de la nation (Décret du 8 févr. 91 ds Le Moniteur, t.7, p.335a). Empr. au lat. procurator, -oris «celui qui a soin pour un autre, mandataire» et terme d'hist. romaine, formé sur le supin procuratum de procurare «procurer». Fréq. abs. littér.: 14. Bbg. Ranft 1908, p.102.