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PRÉVALENCE, subst. fém.
A. − Littér. Qualité de ce qui prévaut. Synon. avantage, supériorité.Supposer que les bruns se mettent à être fiers d'être bruns, avec une idée de prévalence, −et qui dit prévalence dit bientôt rivalité, −sur les blonds ou vice versa ? (Léautaud, Passe-temps, 1929, p.199).Nous constatons alors une remarquable confluence des deux attitudes pessimiste et optimiste signalées tout à l'heure, et la prévalence logique de la seconde (Maritain, Human. intégr., 1936, p.32).
B. − MÉD. Nombre de cas de maladie ou de personnes malades ou de tout autre événement tel qu'un accident, existant ou survenant dans une population déterminée, sans distinction entre les cas nouveaux et les cas anciens, soit à un moment précis, soit au cours d'une période donnée (d'apr. Méd. Biol. t.3 1972). La prévalence au cours d'une période donnée est utilisée surtout en matière d'assurance maladie (...) et se réfère habituellement aux maladies de longue durée (Méd. Biol.t.31972).
Prononc.: [pʀevalɑ ̃:s]. Étymol. et Hist.1. 1504 «qualité d'une chose qui prévaut, supériorité, excellence» (J. Lemaire de Belges, Temple d'honneur et de vertus ds OEuvres, éd. J. Stecher, t.4, p.240); 2. [1967 (Organisation mondiale de la Santé d'apr. Méd. Flamm. 1975)]; 1970 (Travaux du Comité d'ét. des termes de méd. au Québec, II, 16). Dér. de prévaloir*, prob. d'apr. le b. lat. praevalentia «valeur supérieure». Au sens 2, empr. à l'angl. prevalence, lui-même empr. au fr. au xvies., att. dep. le xviiies. au sens de «extension, fréquence (d'un phénomène)» (1713 ds NED) d'où plus partic. en méd. (1839 ds NED Suppl.2). Bbg. Gohin 1903, p.261. _ Quem. DDL t.26.