Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PRÉCELLENCE, subst. fém.
Littér. Qualité de (ce) qui excelle, de (ce) qui est (cru) nettement supérieur par rapport à une autre chose ou à une autre personne dans un domaine donné. Synon. prédominance, prééminence, suprématie, transcendance; anton. infériorité.Cette primauté de l'Intemporel (...) la vaine précellence de l'être immobile, des Essences glacées (Gds cour. pensée math.,1948, p.366).La précellence reconnue à la vie contre l'enrichissement et la préférence accordée à l'être contre l'avoir (Perroux, Écon. XXes.,1964, p.342):
. L'égalité ne signifie donc pas que tous les hommes sont en possession d'un droit qui leur permette de revendiquer devant Dieu un traitement égal, mais qu'aucun d'eux ne peut prétendre par lui-même à une supériorité qui justifierait des privilèges. Dieu peut donc introduire, dès qu'Il le veut, des inégalités parmi les hommes, et Il le fait savoir; c'est ainsi que les musulmans orthodoxes reconnaissent la précellence des prophètes. Philos., Relig., 1957, p.52-4.
Précellence sur.Le vulgaire préféré au délicat, le banal au précieux, le feuilleton à la poésie, etc. Le développement rigoureux d'un tel système aboutit à la précellence du crétin sur le fou (Baudel., Pauvre Belg.,1867, p.704).
Par précellence.De façon privilégiée, au plus haut point. La solitude (...) est, par précellence, mauvaise, détestable, abominable conseillère (Verlaine, Souv. et fantais.,1896, p.201).
Prononc. et Orth.: [pʀesεl(l)ɑ ̃:s], [-selɑ ̃:s]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1420 (Lettres du roi d'Angleterre ds Isambert, Rec. gén. des anc. lois fr., t.8, p.647). Empr. au lat. tardif praecellentia «supériorité, excellence» dér. de praecellere (v. précellent). Fréq. abs. littér.: 16.