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PORTE-ÉTENDARD, subst. masc.
A.− ARM. Officier qui porte l'étendard d'un corps de cavalerie. [Les enseignes des rebelles] passaient de main en main quand les porte-étendards étaient fatigués (Hugo, Han d'Isl.,1823, p. 390).
− P. anal. Synon. de porte-drapeau (v. ce mot B).L'individu brillant et de génie n'est que le porte-étendard et le porte-voix, l'assembleur d'une quantité de sentiments et de pensées qui flottaient et circulaient vaguement autour de lui (Sainte-Beuve ds Barrès, Cahiers,t. 5, 1906, p. 139).
B.− Support de cuir attaché à la selle, sur lequel s'appuie l'extrémité inférieure de la hampe de l'étendard. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth. : [pɔ ʀtetɑ ̃da:ʀ]. Ac. 1718 : porte-estendard; dep. 1740 : porte-étendard, plur. des porte-étendard (id. ds Rob.); Littré, Lar. Lang. fr. : des porte-étendard(s). V. porte-. Étymol. et Hist. 1680 « cavalier qui porte l'étendard » (Rich.); 1718 « pièce de cuir ficelée à la selle sur laquelle s'appuie la hampe de l'étendard » (Ac.). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de étendard*. Fréq. abs. littér. : 13.