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PORTE-FLAMBEAU, subst. masc.
Vieilli. Personne qui porte un flambeau. Deux autres porte-flambeaux marchaient derrière la voiture (Sand, Beaux MM. Bois-Doré,t. 1, 1857, p. 58).
♦ En appos. Le chevalier vit venir dans une longue galerie obscure les deux cents valets porte-flambeaux soutenant sur leurs épaules un immense plat d'or vert dans lequel gisait, au milieu d'une vaste sauce, le cerf aux seize andouillers, rôti, noirâtre et fumant (Hugo, Rhin,1842, p. 217).
− P. anal. Personne qui ouvre la voie dans un domaine, surtout comme défenseur d'une idée, d'une doctrine. Voltaire est précurseur. Porte-flambeau du dix-huitième siècle, il précède et annonce la révolution française (Hugo, Actes et par.,2, 1875, p. 395).
Prononc. et Orth. : [pɔ ʀtəflɑ ̃bo]. Plur. Littré, Lar. Lang. fr. : des porte-flambeau(x). V. porte-. Étymol. et Hist. 1606 ([Trad.] Folengo, Hist. maccaronique de Merlin Coccaie, p. 328 [Garnier] ds Quem. DDL t. 21 : Balde va plus avant, servant de porte-flambeau aux autres). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de flambeau*. Fréq. abs. littér. : 13.