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PORTAIL, subst. masc.
Entrée, souvent monumentale, d'un édifice ou d'une propriété, comportant une porte de grande dimension; p.méton., cette porte. Pierre, non sans effort, ouvrit les battants de la vieille porte, et le baron de Sigognac passa sous le portail éclairé d'une manière fantastique par les reflets de la torche (Gautier,Fracasse, 1863, p.456).Les vantaux du portail tapèrent, rabattus comme par un coup de vent fou, et des hommes à grands chapeaux de paysans se jetèrent dans la cour (Pourrat,Gaspard, 1931, p.6).
En partic. Entrée monumentale d'un édifice religieux intégrée dans la façade; p.méton., la porte ou les portes elles-mêmes de cette entrée. Portail d'une cathédrale; portail central; portails latéraux. À l'arrivée à l'église, on ouvre le grand portail pour accueillir le cortège [du baptême] avec honneur, mais souvent l'enfant pauvre ou le «bâtard» n'a droit qu'à la petite porte [Normandie] (Menon, Lecotté,Village Fr., 1, 1954, p.81).V. archivolte ex. 2, gable ex., intrôner rem. s.v. introniser ex.
Prononc. et Orth.: [pɔ ʀtaj]. Att. ds Ac. dep. 1694. Plur. des portails. Ac. 1718-1798: ,,autrefois on disait portaux au pluriel, mais il n'est plus d'usage``. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 portal «grand panneau de bois servant de porte» (Benoit, Troie, 22884 ds T.-L.); id. subst. plur. portaus (Id., ibid., 16003, ibid.); déb. xiiies. portail (Floire et Blancheflor, éd. M. Pelan, 2551); 2. 1606 «façade d'une église où est la porte principale» (Crespin); 1688 «grande porte d'une église ou d'un temple» (Rich. t.2). Dér. de porte1*; portail s'est substitué à portal par suite d'une confusion partie du plur. portaux dont la terminaison -aux corresp. à la fois à -al et -ail du sing. Fréq. abs. littér.: 629. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1166, b) 539; xxes.: a) 713, b) 961. Bbg. Quem. DDL t.9.