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* Dans l'article "POLLEN,, subst. masc."
POLLEN, subst. masc.
BOT. Poussière très fine (généralement jaune) produite dans les loges des anthères et dont chaque grain microscopique est un utricule ou petit sac membraneux contenant le fluide fécondant (d'apr. Bouillet 1859). Amas, grains, poussière de pollen; conservation, fertilité, germination du pollen. Le pollen est formé d'utricules isolés et distincts (pollen pulvérulent) ou d'utricules agglutinés en masse (pollen solide) (Hoefer1850).À la floraison, quand le pistil est prêt à recevoir le pollen, quand les anthères vont se déchirer pour le laisser échapper, les étamines se dressent tout à fait, soulèvent le capuchon qui les couvre, et le font se détacher et choir (Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 85).Le plus souvent, le pollen d'une fleur ne peut féconder l'ovule de la même fleur. (...) dans la plupart des cas, un agent intermédiaire est nécessaire pour assurer le transport du pollen d'une fleur à une autre (Biol.t. 21970).V. pollinique ex. de Ad. Brongniart, pollinisation ex. de Lar. agric.
P. métaph. La pensée écartant son aile Montre le pollen de son cœur; Un frelon, trop pesant pour elle, Fait osciller la douce fleur (Noailles, Éblouiss.,1907, p. 265).Regard d'une infinie brièveté, mais qui fut le grain de pollen minuscule, tout chargé de forces inconnues, d'où naquit mon plus grand amour (Maurois, Climats,1928, p. 31).
REM.
Pollinifère, adj.,hist. nat. ,,Qui porte ou contient du pollen`` (Gatin 1924). Anthères pollinifères des plantes à graines. Loge, vésicule pollinifère (Littré-Robin 1855 et 1865).
Prononc. et Orth. : [pɔlεn]. Att. ds Ac. dep. 1835. V. abdomen. Étymol. et Hist. 1. 1562 « farine » (Du Pinet, Pline, XVIII, 10 ds Gdf. Compl.), attest. isolée; 2. 1766 « matière fécondante des végétaux » (F. Rozier et A. L. Claret de La Tourette, Démonstrations élémentaires de botanique, I, table XIV d'apr. FEW t. 9, p. 131b). Mot lat. pollen « fleur de farine, farine fine » (sens 1), utilisé par les botanistes au xviiies. (sens 2).
DÉR. 1.
Pollinie, subst. fém.,bot. Chez certaines plantes des genres Asclépias et Orchidacées, masse solide, gélatineuse, formée par les grains de pollen agglomérés et qui ne peuvent se disséminer (d'apr. Baillon t. 3 1891, Gatin 1924). Synon. masse pollinique*.Des étamines de structure très complexe, où tout le contenu d'un sac pollinique reste aggloméré en une pollinie (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t. 2, 1931, p. 420).Lorsqu'un insecte, le plus souvent un Hyménoptère, visite la fleur [d'orchidée], les pollinies se collent par l'intermédiaire de leur pelote adhésive sur le front ou sur le dos de l'animal, qui en assure ensuite le transport vers une autre fleur (Chr. Souchon, Les Insectes et les plantes,1974, p. 70).[pɔlini]. 1reattest. 1832 (Raymond); dér. sav. de pollen, suff. -ie*.
2.
Polliniser, verbe trans.,hist. nat. Répandre du pollen dans un endroit, sur quelque chose. Variété à polliniser. Dans ces cultures, ce sont des ouvriers, femmes et enfants, qui pollinisent les Vanilles fleur par fleur (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t. 2, 1931p. 321).V. pollinisateur ex. de Biol. t. 2 1970, dér. s.v. pollinisation.Au part. passé en empl. adj. Qui a été recouvert de pollen. Arbre pollinisé; fleur, plante pollinisée. En 1936, F. G. Gustafson remporta un grand succès en réussissant, par application d'auxine sur des ovaires non pollinisés, à provoquer le développement du fruit jusqu'à maturité (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 739). [pɔlinize] 1reattest. 1913 (Proust, Swann, p. 383); dér. sav. de pollen, suff. -iser*.