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PLANEMENT, subst. masc.
A. − [En parlant d'un oiseau] Action de planer dans les airs; mouvement qui en résulte. Nous étions comme soulevés par une espèce de vol, et notre allure était comme un planement d'oiseau (Loti, Mon frère Yves, 1883, p.374).
P. anal. La feuille qui tombe, et qui, avant de toucher la terre, a deux ou trois planements défaillants d'un papillon blessé à mort (Goncourt, Journal, 1888, p.850).
B. − [En parlant d'un planeur ou d'un avion volant avec ses moteurs arrêtés] Action de se maintenir en l'air; mouvement qui en résulte. Un cerf-volant (...) est (...) un corps plus lourd que l'air, qui est maintenu dans cet air à l'état de planement par l'action du vent sur un ou plusieurs plans inclinés (Marchis, Nav. aér., 1904, p.530).
P. anal., littér. Maintien en l'air. L'essor des piliers, le planement des voûtes, l'élan du peuple entier vers l'espoir invincible que l'univers n'est que le symbole sensible d'un monde merveilleux (Faure, Espr. formes, 1927, p.20).
C. − Au fig. Fait de planer (v. planer2). Pour la première fois, le sentiment d'un péril véritable, le planement d'une menace assombrit le ciel de sa joie (Genevoix, Raboliot, 1925, p.34).
Prononc.: [planmɑ ̃]. Étymol. et Hist. A. 1. 1866 «action de l'oiseau qui plane» (De Lucy, ds Presse scientif. des Deux Mondes, t.3, p.86 ds Guilb. Aviat., p.633); 2. 1884 «fait de se maintenir en l'air, moteur arrêté, pour un aéroplane» (Goupil ds l'Aéronaute, juill., p.132, ibid.). B. Au fig. 1. 1868 (Goncourt, Journal, p.465: Vivre à l'horizon de Paris vous donne l'impression d'une espèce de planement au-dessus de la gloriole du boulevard); 2. 1923 (Genevoix, Éparges, p.70: le planement silencieux d'un nuage); 3. 1925 (Id., Raboliot, p.34). Dér. de planer2*; suff. -ment1*.