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PLAGIAT, subst. masc.
ARTS, LITT.
A. − Action de plagier (une oeuvre; et p.méton. son auteur). Synon. pillage, piraterie (fam.).Voici une Adoration des Mages, de Van Der Eeckout, qui était un élève de Rembrandt, qui toujours s'est inspiré de lui, qui toujours l'a copié jusqu'au plagiat (Du Camp, Hollande, 1859, p.47).On l'inculpa de plagiat. On alla découper dans son oeuvre et dans celle de collègues obscurs des passages artificieusement choisis et maquillés; et l'on prouva qu'il avait volé ses inspirations à d'autres (Rolland, J.-Chr., Amies, 1910, p.1190):
. [Claveret] publie une Lettre au Sieur Corneille, soi-disant auteur du Cid. C'est toujours la même accusation de plagiat, si étrange à une époque où l'on pillait sans scrupules les littératures anciennes et étrangères, où l'on reprenait sans cesse les mêmes sujets, et où des gens comme Rotrou et Mairet ne passeraient aujourd'hui que pour des traducteurs ou des adaptateurs. Brasillach, Corneille, 1938, p.152.
B. − P. méton. OEuvre faite d'emprunts; reproduction non avouée d'une oeuvre originale ou d'une partie de cette dernière. Synon. calque, copie, compilation (littér.).Ils sont tout prêts à déclarer que la Comédie de Balzac est un plagiat de l'Odyssée, et que tous les mots de Chamfort ont dû être dits par Adam dans le paradis terrestre (Goncourt, Journal, 1884, p.349).Nous avons cité tout le paragraphe 6 des Remarques antimétaphysiques de Mach. Ce n'est d'un bout à l'autre, qu'un plagiat de Berkeley (Lénine, Matérial. et empiriocritic., 1933, p.22).
Prononc. et Orth.: [plaʒja]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1697 «action de plagier» (P. Bayle, Dict. hist. et crit., art. Aretin [Léonard], note F). Dér. de plagiaire*; suff. -at*. On note aussi plagianisme «id.» en 1680 (Le Gallois, Traité des plus belles bibl., Paris, E. Michallet, p.169). Fréq. abs. littér.: 98.