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PISTOLIER, subst. masc.
A. − HIST. Cavalier armé de pistolets. Capitaine de pistoliers. Au combat de Jazeneuil, je commandais une compagnie de pistoliers (Mérimée, Chron. règne Charles IX,1829, p.59).
B. − Vx. Prisonnier à la pistole (v. ce mot II A 2). Ce ne fut, je le répète, qu'après huit jours de ces joies qu'on m'appela chez le Directeur et que je devins un pistolier par suite de la lettre de Victor Hugo (Verlaine, OEuvres compl.,t.4, Prisons, 1893, p.383).
REM.
Pistolero, subst. masc.Homme de main. Pendant la guerre d'Algérie, les responsables de la lutte anti-O.a.s. n'étaient pas regardants sur le casier judiciaire des «pistoleros» qu'ils embauchaient (L'Express,7-13 mai 1973, p.91, col. 1).Les classiques pistoleros mexicains (L'Express,24-30 oct. 1986, p.83, col. 2).
Prononc. et Orth.: [pistɔlje]. Att. ds Ac. 1718. Étymol. et Hist.1. 1553 «cavalier porteur de pistolets» (B. de Salignac, Le Siège de Metz en 1552 ds Petitot, Coll. compl. des mém. relatifs à l'hist. de France, 1resérie, t.32, p.316); 2. 1837 «détenu qui est au régime de la pistole» (Moreau-Christophe ds Larch. 1878). Dér. de pistole*; suff. -ier*. Bbg. Quem. DDL t.14.