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PIOCHAGE, subst. masc.
A. − Action de piocher; résultat de cette action. Les prisonniers travaillaient la vigne (...). Dur métier que le piochage des ceps, et douloureux aux reins (Ambrière, Gdes vac.,1946, p.256).Le sel fin, en séchant, se prend souvent en masse, et la reprise en magasin exige un piochage à la main ou au marteau pneumatique (Stocker, Sel,1949, p.58).
B. − Au fig., fam. Étude, travail intellectuel intense et assidu. Synon. pioche (v. ce mot B).Je suis bien contente (...) de la bonne nouvelle que tu me donnes, quoique tes succès, dus à un grand piochage, me causent toujours de l'inquiétude pour ta santé (Sand, Corresp.,t. 6, 1874, p.318).C'est extraordinaire que, malgré ma vie de renfermement, ma renommée de piochage, enfin la publication de quarante volumes, le de qui est en tête de mon nom et peut-être une certaine distinction de mon être continuent à me faire prendre (...) pour un amateur (Goncourt, Journal,1887, p.659).
REM.
Piochade, subst. masc.,rare, synon. (supra B).Il m'avoue qu'il travaille depuis un mois comme dans le temps de ses piochades d'autrefois (Goncourt, Journal,1893, p.467).
Prononc.: [pjɔ ʃa:ʒ]. Étymol. et Hist. 1. 1752 «action de piocher» (Trév.); 2. 1874 «travail assidu» (Sand, loc. cit.). Dér. de piocher*; suff. -age*.