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PHYSICALISME, subst. masc.
PHILOS. Théorie épistémologique empiriste, propre, notamment, aux néo-positivistes, tendant à faire de la langue de la physique une langue universelle, convenant à toutes les sciences, même aux sciences humaines. Le physicalisme dans le cadre de l'empirisme intégral (J. phys. et Radium,1936,p.383D).
Prononc.: [fizikalism̭]. Étymol. et Hist. [1934 (d'apr. Rob. Suppl. 1970, prob. p.réf. à Lal. 1968 qui cite Ph. Frank, Théor. de la connaiss. et phys. mod., trad. E. Vouillemin, Paris, 1934, mais le mot ne figure pas dans cet ouvrage)] 1936 supra. Empr. à l'all. Physikalismus, dér. de physikalisch «de la physique»; suff. -ismus (-isme*), mot créé par le philosophe all. R. Carnap dans l'art. Die physische Sprache als Universalsprache der Wissenschaft ds Erkenntnis, vol. II, 1931 [1932 selon Encyclop. univ.] p.462 ds Lal. 1968. Att. en angl. physicalism en 1931 (O. Neurath ds NED Suppl.2).
DÉR.
Physicaliste, adj.Relatif au physicalisme. Ce sont surtout l'attention au phénomène temporel et la réintégration des formes dans le tout de la personnalité qui ont forcé la gestaltpsychologie à abandonner les modèles physicalistes (J. Vuillemin, Être et trav., 1949, p.151). [fizikalist]. 1reattest. 1949 id.; de physicalisme par substitution de suff. (-iste*). Att. en angl. physicalist en 1934 ds Ned Suppl.2.