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PHILIPPISME, subst. masc.
HIST. POL. Parti, opinion des philippistes. Ma situation est pire toujours, ils m'exècrent tous, ceux-ci par philippisme, ceux-ci par jacobinisme, ceux-ci par carlisme. Ils me contestent non seulement le sens politique (...), mais même le talent de parler (Lamart., Corresp., 1836, p.177).Louis-Philippe a mûri d'un demi-siècle le fruit démocratique. La couche bourgeoise où s'est implanté le philippisme, moins labourée par la Révolution que la couche militaire et la couche populaire, fournit encore quelque suc à la végétation du gouvernement du 7 août (Chateaubr., Mém., t.4, 1848, p.782).
− P. méton. Ce qui est caractéristique de la mode des années 1830. Il fit de la toilette et de la mode une de ses préoccupations les plus acharnées. On le vit avec des redingotes d'un philippisme audacieux, des cols et des cravates d'un 1830 exagéré (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p.192).
Prononc.: [filipism̭]. Étymol. et Hist. 1833 (Cormenin, Libelles politiques, III, p.213 [Hauman] ds Quem. DDL t.20). Dér. du nom de Louis-Philippe; suff. -isme*.