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PHALANGISTE, subst. masc. et adj.
HIST. [Corresp. à phalange2A 3]
I. − Subst. masc. Membre de la Phalange. La guerre civile durant laquelle les phalangistes fusillèrent l'ami de Bunuel, le poète Garcia Lorca (Sadoul, Cin., 1949, p.192):
. Au matin, la relève des troupes est faite par les phalangistes, des jeunes gens imberbes, nu-tête ou en chapeau de feutre, le baudrier tout neuf sur une gabardine claire, un brassard de toile blanche avec le cachet de la garnison. T'Serstevens, Itinér. esp., 1963, p.292.
En appos. avec valeur d'adj. Si ceux-ci [les prolétaires] avaient été abusés par des espions phalangistes, ils n'étaient pas excusables pour cela (Malraux, Espoir, 1937, p.758).
II. − Adj. [En parlant d'un inanimé] Qui est relatif à la Phalange espagnole, aux phalangistes. Coup d'État phalangiste; parti phalangiste. On avait trouvé au cantonnement des inscriptions phalangistes (Malraux, Espoir, 1937, p.732).Le Real à Bucarest. Dès le lendemain, le journal phalangiste «Arriba» considérait le discours de M. Aznar comme «une preuve de l'indépendance et de la volonté de paix» de l'Espagne (L'Express, 8 févr. 1965, p.24, col.3).
Prononc.: [falɑ ̃ ʒist]. Étymol. et Hist. 1. 1752 «soldat de la Phalange» (Trév.); 2. 1937 «membre de la Phalange espagnole» (Malraux, op. cit., p.535). Dér. de phalange2*; suff. -iste*. Fréq. abs. littér.: 13. Bbg. Quem. DDL t.12.