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PERRÉ, subst. masc.
A. − Dans le domaine des trav. publ.Revêtement en pierres sèches ou en maçonnerie, destiné à renforcer un remblai, les rives d'un fleuve, les parois d'un canal, etc. Le pied du remblai doit également être protégé par un perré contre l'effet des courants latéraux et des remous (Bricka, Cours ch. de fer,t.1, 1894, p.151).L'écluse Freycinet à Dunkerque avait été primitivement isolée des darses par un massif de sable qui, du côté intérieur, présentait un talus de 2 pour 1 protégé par une couche d'argile et revêtue d'un perré en pierres sèches (Bourde, Trav. publ.,1929, p.256).
B. − ,,Rivage de la mer couvert de pierres ou de galets`` (Littré). Grande pluie. Promené sur le perré (Michelet, Journal,1860, p.548).
Prononc. et Orth.: [pε ʀ(ʀ)e], [peʀe]. Lar. Lang. fr.: ,,on rencontre parfois l'orthogr. Perret``. Étymol. et Hist.1. a) 1301 pairé «gué pavé» (Echange de la terre de Rochefort, Arch. Nat. J 180B, 45 cité ds Clouzot, Les Marais de la Sèvre niortaise et du Lay, p.169); b) 1553 «chemin empierré» (Compt. de Diane de Poitiers, p.128, Chevalier ds Gdf.); 2. 1767 «revêtement en pierres (pour protéger les berges d'une rivière)» (Devis cité ds J.-R. Perronet, Description des projets et de la construction des Ponts de Neuilly, de Mantes, d'Orléans et autres, Paris, 1782, t.1, p.13), v. aussi FEW t.8, p.318b et 319a pour les accept. de perré dans les parlers région. Dér. de pierre*; suff. *; l'adj. perré «de pierres» est att. du xiieau xvies. (v. Gdf., T.-L., FEW, loc. cit.) et le verbe perrer «garnir de pierres, empierrer» du xiiies. (T.-L.) au xvies. (v. Gdf. et FEW t.8, p.319); v. aussi pierrée.