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PERNOD, subst. masc.
A. − Vieilli. Variété d'absinthe (v. ce mot II). Allons au café: nous demanderons un sirop sans ajouter aucun nom: au contraire, la plupart des liqueurs et des apéritifs sont connus par leur fabricant qui suffit souvent pour les désigner; on commande, par exemple, un Pernod (J. Arren, La Publicité lucrative et raisonnée, Paris, Bibliothèque des ouvrages pratiques, s.d. [1909], p.9).
B. − Apéritif anisé à quarante-cinq degrés, de couleur jaune d'or virant au jaune laiteux quand on l'étend d'eau. Il entendait entraîner tous ceux qu'il touchait dans la délivrance sinistre qu'il eût trouvée dans le dégoût général comme il l'avait trouvée dans le pernod (Malraux, Espoir, 1937, p.677).Je ne sais si ces auditeurs saisissaient quelque chose de ces lectures, après s'être copieusement abreuvés de pernods avant d'entrer (Léautaud, Théâtre M. Boissard, 1943, p.338).
REM.
Perniflard, subst. masc.,synon. arg.Avec six perniflards dans le ventre, Sylvain la jambe de Bois se prenait pour Caruso (Le Breton1960).Tu lui apporteras mille balles de roses rouges pour son anniversaire. Des roses, hein? te gourre pas, écluse pas pour un sac de perniflards à la place (R. Fallet, La Grande Ceinture, 1982 [1956], p.161).
Prononc.: [pε ʀno]. Étymol. et Hist. 1. 1891 «absinthe» (Ch. Merki et J. Court., L'éléphant, Paris, p.178); 2. 1937 «apéritif anisé» (Malraux, loc. cit.). Empl. subst. du nom de la marque déposée par les Établissements Pernod Père et Fils, maison fondée en 1860 à Avignon (cf. Bull. officiel de la Propriété industrielle, 1eravril 1926, p.598); dès 1805 la maison Pernod Fils fabriquait, à Pontarlier un elixir pernod (v. M.-Cl. Delahaye, L'Absinthe, 1983, p.208). Bbg. Quem. DDL t.6.