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PENDILLER, verbe intrans.
Pendre, être pendu en remuant légèrement. Linge qui pendille aux fenêtres, sur un fil. Une clavette détachée qui pendillait au bout d'une chaînette de cuivre et oscillait et se dandinait à contretemps du tangage (Gide, Journal, Feuillets, 1896, p.99).À la serrure d'un tiroir à demi repoussé pendille un trousseau de clefs, qui bougent encore (Bourget, Geôle, 1923, p.231).
Péj. Pendre, être pendu en remuant légèrement et de façon peu esthétique. Synon. pendouiller (fam.).Fil qui pendille. Péj. Il flottait un reste de chemise d'une toile à treillis (...) dont les manches, à partir des coudes, pendillaient en pelures (Goncourt, MmeGervaisais, 1869, p.209).[Une chienne] était obèse, avec un ventre gonflé sous lequel pendillaient toujours ses longues mamelles ballotantes (Maupass., Contes et nouv., t.2, MlleCocotte, 1883, p.811).Omer se trouvant avec le bisaïeul et la tante Caroline, l'entendit déplorer qu'un bouton pendillât par le fil à la guêtre du vieillard (Adam, Enf. Aust., 1902, p.64).
Prononc. et Orth.: [pɑ ̃dije], (il) pendille [-di:j]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1225 (Pean Gatineau, St Martin, éd. W. Söderhjelm, 2127: les reisins [...] pendilleient). Dér. de pendre*; suff. -iller*. Fréq. abs. littér.: 16.
DÉR.
Pendillon, subst. masc.a) Bijout. Petite pendeloque ornant un collier. Autour du cou [des Mauresques et Israélites d'Algérie], des colliers garnis de plaques diverses avec ou sans pendillons (Journ. off., 27 juill. 1874, p.5288, col. 2 ds Littré Suppl. 1877).b) Horlog. ,,Verge rivée avec la tige d'échappement, qui communique le mouvement au pendule d'une horloge et le maintient en vibration`` (Havard 1890). c) Théâtre. ,,Petit rideau de toile peint dans le ton du décor, et flottant derrière un châssis, ou en arrière d'une ouverture quelconque de la décoration, laquelle à un moment donné, risquerait de laisser voir par le public l'envers du théâtre`` (Genin, Lang. planches, 1911, p.56). [pɑ ̃dijɔ ̃]. 1resattest. a) 1578 «ce qui pendille» (Boyssières, Contin. des Sec. OEuvres, p.23 ds Hug.) attest. isolée, b) α) 1676 horlog. ici au fig. (Lettre de Mmede Grignan ds Mmede Sévigné, Lettres, éd. M. Monmerqué, t.4, p.540: je vous recommande la rate de ma mère; vous êtes pour ses vapeurs le meilleur pendillon du monde), 1752 au sens propre (Trév. Suppl.), β) 1696 «pièce du métronome» (E. Loulié, Éléments de musique, p.83 ds Fonds Barbier: cet instrument n'est composé que de deux parties [...] une règle en bois [...] un pendillon), c) 1874 «petite pendeloque» (Journ. off., loc. cit.), d) 1911 théâtre (Genin, loc. cit.); de pendiller, suff. -on1*. Au sens d, v. le mot dial. pendillon et var. «chiffon, morceau d'étoffe qui pendille» (FEW t.8, p.177).