Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PATINOIRE, subst. fém.
A. − Lieu aménagé pour pratiquer le patinage sur glace. Patinoire artificielle, naturelle; patinoire municipale, privée. L'hiver, en remontant vers la rivière de Harlem, on trouve des patinoires (comme dans chaque faubourg de New-York) où tout le quartier se divertit à glisser le soir à la lueur des lampes à arc (Morand, New-York, 1930, p.235):
. Les patinoires représentent une intéressante application de la production de glace. Dans une masse de béton ou de ciment, on noie les serpentins à l'intérieur desquels on fait circuler la saumure ou le liquide frigorigène (la seconde méthode est plus convenable). On prépare la patinoire en aspergeant de l'eau et en mettant l'installation en marche. Petit à petit, l'eau gèle et, constitue la couche de glace dont l'épaisseur est de l'ordre de 8 à 12 cm. Après cela, l'installation ne fonctionne que partiellement afin de compenser l'apport de chaleur de l'extérieur. Encyclop.Sc. Techn.t.61971, p.381a.
B. − P. anal. Toute surface glissante. Le fétichisme de l'encaustique règne à Cuverville. Tout ce qui peut être astiqué, miroite. Les dalles, les carrelages, les parquets, sont de dangereuses patinoires (Martin du G., Notes Gide, 1951, p.1385).
Prononc.: [patinwa:ʀ]. Étymol. et Hist.1. 1891 patinoir masc. «piste de patinage» (Le Cycliste, juin ds Petiot 1982); 1897 patinoire fém. «id.» (Le Vélo, 11 déc., ibid.); 2. 1928 «surface glissante» (Martin du G., Thib., Consult., p.1111). Dér. de patiner1*; suff. -oir*, -oire. Fréq. abs. littér.: 12.