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PASSEMENTIER, -IÈRE, subst. et adj.
I. − Subst. Personne qui fabrique et/ou qui vend de la passementerie. Mignot vivait sur la légende d'une femme de commissaire de police tombée amoureuse de lui, tandis que Hutin avait véritablement conquis à son rayon une passementière, lasse de traîner dans les hôtels louches du quartier (Zola, Bonh. dames, 1883, p.483).Les passementiers religieux peuvent chamarrer d'argent et d'or leurs moires et leurs soies, jamais ils n'arriveront à donner la couleur véhémente et pourtant si familière à l'oeil de cette trame cramoisie fleurie de jaune soufre que portait le père Maximin, l'autre jour (Huysmans, En route, t.2, 1895, p.220).
En appos. Maître, ouvrier passementier. Les premiers statuts de la corporation des maîtres passementiers, tissutiers (...) du Lyonnais, Forez, Beaujolais et Velay, furent rédigés à Lyon le 16 juin 1584 (H. Baret, Manuel de rubanerie, passementerie et lacet, 1924, p.38).Les ouvriers passementiers de l'époque [le Second Empire] ont dû atteindre une grande perfection, pour réaliser certaines franges ou embrasses dont nous retrouvons les traces (R. Heutte, Le Livre de la passementerie, 1972, p.83).
II. − Adj. De la passementerie. Industrie passementière. (Ds Rob., Pt Rob. 1980 et Hachette 1980).
Prononc. et Orth.: [pasmɑ ̃tje], [pɑ-], fém. [-jε:ʀ]. Ac. 1694, 1740: passementier, -iere; dep. 1762: -ier, -ière. Étymol. et Hist. 1398 (Pièce ds Doc. et extraits divers concernant l'hist. de l'art dans les Flandres, éd. Abbé Chrétien Dehaisnes, II, 775; 1552 (Est., 768a, s.v. limbolarius). Dér. de passement*; suff. -ier*; cf. au xvies. le subst. de même sens passementeur 1552 (Complaincte de Monsieur le Cul ds Anc. poésies fr., éd. A. de Montaiglon, t.2, p.153) et l'adj. 1571 (La Porte, Epithetes, s.v. variété). Fréq. abs. littér.: 13. Bbg. Vaganay (H.). Pour l'hist. du fr. mod. Rom. Forsch. 1913, t.32, p.122.