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PAS1, adv. de nég.
I. − [Marque la nég. de tout ou partie du prédicat]
A. − [En corrél. avec ne] Synon. point2(vx).
1. [Précédé de ne] Je ne sais si ce déluge d'écrits futiles, dont le public est inondé depuis quelque temps, n'a pas nui plus qu'il n'a servi à une si belle cause (Marat, Pamphlets, Suppl. Offrande à la Patrie, 1789, p.37).Je ne savais pas s'il fallait t'aller chercher chez toi où tu n'étais peut-être pas revenu (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1901, p.380).Quand il parlait avec ses enfants, ce n'était pas de la vie quotidienne, mais de ses travaux, de ses recherches (Maurois, Disraëli, 1927, p.16).
Pop. ou très fam. [Avec suppression de ne] J'étais pas encore rendu à te demander ce que tu fais à soir, reprit-il. J'étais vraiment pas si pressé que ça (Roy, Bonheur occas., 1945, p.12).C'est pas croyable. La luxure progresse à pas de géants (Aymé, Mouche, 1957, p.199).
Ce n'est pas que + subj.V. ce1.
N'est-ce pas? V. être13èmesection I A 1 d.Pop. [P. ell. du syntagme verbal et donc de ne] Pas, s'pas. Son avis est le tien, pas, chéri? C'est le seul! (Verlaine, Élégies, 1893, p.80).Il faut savoir ce qu'on veut, il faut savoir ce qu'on fait, et pourquoi on le fait... pas? (S. Guitry, Mon père avait raison, Paris, 1961 [1919], p.13).
Ne... pas du tout, ne... absolument pas. D'aucune façon. En fait, je ne crois pas du tout qu'il y ait, entre l'ouvrier et l'ingénieur, des cloisons si étanches (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p.155).On ne voit absolument pas notre lumière du dehors (Malraux, Espoir, 1937, p.701).
a) [Place de pas; pas suit directement le verbe fléchi; il est placé entre l'auxil. et le part. aux formes comp. (v. supra); pas est gén. préposé au verbe inf.] Elle se levait dès l'aube, pour ne pas manquer la messe, et travaillait jusqu'au soir sans interruption (Flaub., Coeur simple, 1877, p.5).[Cependant on trouve qqf. la constr. ne + verbe à l'inf. + pas, cour. en fr. class.] Il vaut mieux n'être pas que d'être misérable (Chénier, Élégies, 1794, p.6).Les gens de son bord lui en voulaient de n'être pas pareil à eux (Montherl., Bestiaires, 1926, p.387).[Pas peut précéder un adv. qui modifie tout ou partie du syntagme verbal (Ils n'ont pas complètement terminé).] Je n'ai pas bien distingué, il faisait nuit (Sénac de Meilhan, Émigré, 1797, p.1587).[Mais il suit directement l'adv. de phrase (Ils n'ont probablement pas mangé). ] Elle vit sur la cheminée de longues épingles à cheveux qui ne venaient certainement pas du maigre chignon de MmeSidonie (Zola, Curée, 1872, p.504).Oh! Je ne suis pourtant pas sanguin, protesta l'abbé Chevance (Bernanos, Imposture, 1927, p.483).[Certains adv. comme même (v. même III) peuvent se placer sans différence de sens derrière ou devant pas.] Il ne répondit pas même par un murmure (Hugo, Rayons et ombres, 1840, p.1107).Sa fille n'était même pas fiancée (Bernanos, Joie, 1929, p.630).
b) [Portée de la nég.; [pas porte sur l'entier ou seulement sur une partie (un des compl.) du syntagme verbal]
Rem. 1. Il n'aime pas Marie peut nier sans plus il aime Marie ou bien suggérer que ce n'est pas Marie qu'il aime, mais qqn d'autre: dans le 1ercas, la portée de ne pas est l'entier du syntagme verbal; dans le second, elle se limite au compl. De même il ne viendra pas ce soir peut être sans plus la nég. de il viendra ce soir ou bien peut laisser entendre qu'il viendra à quelque autre moment, mais pas ce soir. 2. Dans les séquences du type prop. princ. + inf. ou sub., où le verbe de la princ. est du type croire, paraître, sembler, devoir, vouloir, falloir, la nég. porte toujours sur l'expansion de la princ. La séquence ne... pas peut donc accompagner indifféremment, sans changement notable de sens, le verbe inf. ou sub. ou celui de la princ. Il ne semble pas que ces dames se doutent que je préférerais d'être sur les bords de la mer Égée (Blanche, Modèles, 1928, p.8). M. de Clergerie semble ne les avoir pas entendus (Bernanos, Joie, 1929, p.628). On trouve aussi dans un usage fam. ou relâché des séquences du type pour ne pas + sub. (au subj.), où la nég. précède la sub. Et moi, j'ai tiré mon couteau, mon poignard de tranchée, le couteau des nettoyeurs, j'ai bondi sur le type et je l'ai tué. Je l'ai tué, Sermet, pour ne pas qu'il te tue (P. Gamarra, Le Maître d'école, 1955, p.36). En partic. [Avec ell. de ne] Je le voyais dehors pour pas qu'elle m'attrape (Sartre, Âge de raison, 1945, p.138). [Avec redoublement de pas] Faut qu'on s'apprend comment qui faut faire pour pas qu'on se casse pas la gargoulette avec (Musette, Cagayous aviat., 1909, p.8).
En partic.
α) [Modifie un adv. ou un syntagme adv. qui lui est postposé] Je ne demeurai pas longtemps sous l'empire du démon (Dupanloup, Journal, 1876, p.1):
1. Quoique le sens des périodes allemandes ne s'explique souvent qu'à la fin, la construction ne permet pas toujours de terminer une phrase par l'expression la plus piquante... Staël, Allemagne, t.1, 1810, p.186.
Pas autrement*. Pas encore*. Pas loin*.
[Modifie un syntagme prép. ayant une fonction adv.] Ce n'est pas à tort que... (Staël, Allemagne, t.3, 1810, p.213).
[Modifie un adv. de quantité] Je n'ai pas assez de rentes pour prendre une femme à moi (Flaub., Corresp., 1872, p.449).Il ne m'en faut pas tant pour savoir que cette dame Quériot est caissière dans un grand café (Colette, Sido, 1929, p.8).La société, immanente à chacun de ses membres, a des exigences qui, grandes ou petites, n'en expriment pas moins chacune le tout de sa vitalité (Bergson, Deux sources, 1932, p.3).
Pas mal, loc. adv. V. mal2II.
β) [Inverse la tournure restr. ne... que] Il ne boit pas que de l'eau. Il boit de l'eau, mais aussi autre chose. Voici l'aurore des batailles, la Liberté n'est pas qu'un nom (Privas, Chans. enf. peuple, 1905, p.143).Mais la société n'est pas faite que de personnes. Elle est aussi institution (Camus, Homme rév., 1951, p.124).
γ) [Modifie un syntagme nom. précédé du prédéterm. de pour exprimer la quantité nulle] Synon. aucun.Il n'a pas de chemise sur le corps, pas de souliers aux pieds, pas de toit sur la tête (Hugo, Misér., t.1, 1862, p.685).Je m'étais figuré un homme imposant, dit-il, ayant de la tenue et des manières. Mais ce petit curé n'a pas de dignité (Bernanos, Soleil Satan, 1926, p.234).
2. Pas un
a) [Dans le groupe suj., précédant ne] Synon. aucun.Pas une grande figure de l'histoire d'Allemagne dont le profil ne se soit dessiné sur leurs vénérables pierres (Hugo, Rhin, 1842, p.280).Pas un bruit n'arrive jusqu'à moi, sinon l'appel un peu mélancolique d'une grive (Green, Journal, 1940, p.5):
2. Personne n'a paru connaître ce que je viens de rapporter et que j'avais trouvé dans Baillet, puisque pas une âme ne s'est plainte, ni ne s'est opposée au renversement de ces pierres. Valéry, Variété II, 1929, p.12.
b) Comme pas un (fam.). Autant ou plus que n'importe qui. Cette femme, je la connais! Elle est courtoise comme pas une (Fr. Billetdoux, Il faut passer par les nuagesds L'Avant-Scène, 15 avr. 1965, no332, p.19, col. 2).
B. − [Sans ne, dans des cont. ell.]
1. [En phrase dite nom.] Pas de zèle, pas d'histoires, pas un mot. Allons, papa Gobseck, se dit-il, pas de faiblesse, sois toi-même (Balzac, Gobseck, 1830, p.439).Tout l'automne à la fin n'est plus qu'une tisane froide. Les feuilles mortes de toutes essences macèrent dans la pluie. Pas de fermentation, de création d'alcool (Ponge, Parti pris, 1942, p.9).Florentine est de mauvaise humeur aujourd'hui; pas moyen de la faire sourire! (Roy, Bonheur occas., 1945, p.11).
Pas de blague. V. blague2.
[En corrél. avec un autre mot nég.] J'étais, depuis un moment sans doute, engourdi et tranquille sous l'influence de l'obscurité envahissante. Pas encore de lampe allumée nulle part (Loti, Rom. enf., 1890, p.4).
Non* pas que, pas que (rare). Théodore se prit à haïr son habit rouge. Pas qu'il eût l'envie d'approuver le général Lallemand d'avoir voulu tourner ses troupes contre le Roi. Mais fallait-il partir pour Melun? (Aragon, La Semaine Sainte, Paris, Gallimard, 1958, p.46).
Syntagme en empl. subst., fam., région. (Canada). Un pas-de-chance. Ouais, j'y vas, mais en même temps je dirai à Angélina ce qu'il est au juste, son Survenant: un ivrogne... un batailleur... un fend-le-vent... un pas-de-parole... (Guèvremont, Survenant, 1945, p.150).
2. [Dans une réponse]
a) [Accompagné d'un adv. ou syntagme adv. de renforcement] −Que vous accrochez-vous au nez? −Rien. −Ni au menton? −Pas davantage (Mussetds Le Temps, 1831, p.92).Geneviève: Vous vous fâchez? Maurice: Moi? Pas le moins du monde (A. Dumas père, Chev. Maison-Rouge, 1847, i, 5, p.16).
[Précédé d'un adv. ou d'une loc. adv.] −Qu'est-ce que c'est? −Un livre. −Pour moi? −Non. −Trop savant?... −Ennuyeux. −Pourquoi l'écrire alors? −Sinon qui l'écrirait? −Encore des confessions? −Presque pas (Gide, Paludes, 1895, p.91).Constant: Onze? Gabrielle: Même pas! (Bernstein, Secret, 1913, i, 1, p.4).
Non* pas.
[Précédé de l'adv. interr. pourquoi] Recommencerai-je un journal? −Pourquoi pas, puisque Guérin le désire? (Barb. d'Aurev., Memor. 2, 1838, p.231).
b) [Portant sur un compl.] Je voudrais cependant bien vous voir. −Pas en ce moment, mon cher, répondit-elle (Balzac, Gobseck, 1830, p.394).
c) Pas que je sache. Pas à ma connaissance. Sténographe? Agnès: Pas que je sache (Giraudoux, Apollon, 1942, 2, p.18).
3.
a) [Dans une corrél. de termes juxtaposés ou coordonnés] Hiérarchie rationnelle que Platon avait toujours eue en vue, quoique pas toujours assez nettement (Cournot, Fond. connaiss., 1851, p.566).Paul Margueritte tout ce mois Conduit un cob pas une carne Sur les trottoirs du Haut Samois Département de Seine-et-Marne (Mallarmé, Vers circonst., 1898, p.85).
b) En partic.
[Modifie un terme coordonné par et] Une guerre qui doit finir avec le monde, et pas avant (Michelet, Introd. Hist. univ., 1831, p.403).Les vers seront égaux et pas assonancés (Jammes, Géorgiques, Chant 1, 1911, p.29).
Et non* pas.
[Modifie un terme coordonné par ou] :
3. Les yeux pour qui fut fait, dans un autre univers, Ce soleil inconnu qui vient ou qui recule, Sont-ils déjà fermés ou pas encore ouverts? Hugo, Chants crépusc., 1835, p.10.
[P. ell. du second terme, identique au premier] Je veux dire, j'ignore si vous aimez l'argent ou pas, et ce n'est pas important (Fr. Sagan, Les Violons parfois, Paris, 1966 [1962], i, p.39).Difficile ou pas, il faut qu'il obéisse (M. Duras, Moderato Cantabile, Paris, 1985 [1958], p.8).
[Modifie un terme coordonné par mais] :
4. Le pied, qui touchait presque le pantalon de Tchen, tourna soudain comme une clef, revint à sa position dans la nuit tranquille. Peut-être le dormeur sentait-il une présence, mais pas assez pour s'éveiller... Malraux, Cond. hum., 1933, p.182.
[Précédé d'une pause et rectifiant une assertion précédente]
[du même locuteur] J'ai mal dormi, pas dormi pour mieux dire (Barbusse, Feu, 1916, p.13).
[de qqn d'autre] Je disais que je voulais chasser le démon de toi −pas te tuer (Chr. Rochefort, Le Repos du guerrier, Paris, Le Livre de poche, 1962 [1958], p.136).
4. [À la faveur d'un changement de suj., représente le prédicat nié] Moi, il me semble que je l'ai déjà vu ici, l'intrus! −Moi, pas... (Sue, Myst. Paris, t.8, 1843, p.286).La famille respectait sa solitude; le démon pas (Gide, Faux-monn., 1925, p.933).
[Précédant le suj., nie que celui-ci, p.oppos. à qqn. d'autre, convienne au prédicat] La Môle: Nous pourrions souper auparavant? Coconnas: Pas moi... (A. Dumas père, Reine Margot, 1847, i, 2, p.7):
5. S'il me plaît d'engager toute ma vie pour elle, trouverais-tu plus beau que je lie mon amour par des promesses? Pas moi. Des voeux me sembleraient une injure à l'amour... Gide, Porte étr., 1907, p.518.
5. [Modifie un adj., un adv., un compl. déterm. et non un syntagme verbal]
a) [Modifie un adj., un syntagme adj.] J'ai quelques sujets pas trop bêtes et j'espère en tirer bon parti (Flaub., Corresp., 1834, p.15).Lettre de Caroline avec un dessin de Maurice mort, pas ressemblant du tout (E. de Guérin, Journal, 1839, p.313).On savait le cousin Jules pas très commode, obscurément riche et d'une âpreté silencieuse (Malègue, Augustin, t.1, 1933, p.193).
Syntagme en empl. subst., fam. Un pas correct; un pas poli. Une bande de pas-drôles (Le Nouvel Observateur, 17 mai 1976, p.32, col. 1).
b) [Modifie un adv. ou un syntagme adv.] Je pensais (...) qu'elle partirait aussi la tante pour le suivre et dans pas bien longtemps (Céline, Voyage, 1932, p.430).
Pas plus que.Sur son préceptorat, d'ailleurs, pas plus que sur son prochain sganarellat [rôle de Sganarelle], Fourguisse n'avait un mot de la Morganges (Richepin, Aimé, 1893, p.113).C'est une erreur d'écrire colbasse pas plus que colback (Ch. Virmaitre, Dict. arg. fin-de-s., 1894, p.69).
c) [Modifie un compl. déterm.] Vos électeurs se trompaient-ils sur vos sentiments quand vous leur accordiez une poignée de main molle, quelques mots condescendants et, je le crains, pas du tout dans le ton «bistro»? (Blanche, Modèles, 1928, p.7).
d) [Modifie la loc. subst. grand-chose] Un, une pas grand-chose (v. grand III A 2 b). C'était une pas grand'chose que cette mère, ajouta la Thénardier (Hugo, Misér., t.1, 1862, p.489):
6. Depuis qu'il avait eu le malheur de tuer une nuit, d'un coup de poing, un pas grand'chose qui lui avait demandé l'heure avec une insistance déplacée, Boubouroche se méfiait de sa force. Courteline, Boubouroche, conte, 1893, p.28.
II. − [Avec valeur explétive ou rhét.]
A. − Vieilli, pop. ou région. (Sud de la France et fr. du Canada). [En tournure compar. d'inégalité, ne modifie pas le signe de l'énoncé] :
7. Je n'ignore pas et je reconnais que le langage d'un malfaiteur [en 1927] est composé de davantage de termes de bas langage, voire même de mots français, qu'il ne l'était pas il y a 25 ans. Dussort, Preuves exist., 1927, dép. par G. Esnault, 1938, p.33.
[P. ell. de ne] Faut entendre tous les insultes qui me dit pas (Musette, Divorce Cagayous, 1906, p.183).
[En tournure superl.] Je veux être la plus grande coquine qu'il n'y ait pas sous la calotte des cieux (Vidocq, Mém., t.3, 1828-29, p.188).
[P. ell. de ne] C'est ben ça la plus chétive nuit que j'asse pas veillée (Sand, Jeanne, Paris, Calmann-Lévy, 1892 [1844], p.16).
B. − Vieilli. [En prop. interr. rhét., orientant vers une réponse positive] Serait-ce pas ce bout d'homme à gigues torses qu'un soir nous avons applaudi de si grand coeur tous les deux, en l'une des baraques sises auprès du Château-More, sous les arbres des quinconces? (Cladel, Ompdrailles, 1879, p.313).Vieilles carnes! Dirait-on pas que j'en veux à leurs charmes? (Sartre, Mouches, 1943, i, 1, p.11).
Prononc. et Orth.: [pɑ], [pa]. Martinet-Walter 1973 [ɑ], [a] (16/7). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.A. Empl. avec une nég. qu'il renforce a) ca 1100 avec ne (Roland, éd. J. Bédier, 250); b) 1188 avec non, v. ce mot. B. Avec ell. de la nég. 1. dans des phrases interr. 1269-78 (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 5699 et 5768); 1779-80 pas vrai? (Mmede Genlis, Théâtre d'Éducation ds Fér., s.v. vrai); 2. dans des réponses, exclam. notamment 1478-80 pas + n. de nombre (Coquillart, Plaidoyé d'entre la simple et la rusée, éd. M. J. Freeman, 55: «Demourés, ribault, pas ung pet!»); 1559 (Amyot, Pericles, éd. L. Clément, p.11: il n'alla jamais soupper chez pas un de ses amis, si non qu'...); 1830 fam., loc. un pas grand chose (Carmouche, De Courcy, Dupeuty, N, i, ni, 13 ds Quem. DDL t.19); 1656 pas + adv. (Molière, Dépit amoureux, I, 3: Vous êtes donc facile à contenter? Pas tant. Que vous pourriez penser); pas mal, v. mal; 1770 pas + adj. (Did., à S. Volland, 28 nov., III, 239 ds Brunot t.6, p.1856, note 1: je suis là [...] écrivant, pas heureux); l'ell. de la nég. est très fréq. dans la lang. fam. Même mot que pas2*, empl. comme auxil. de nég.; d'abord empl. avec des verbes de mouvement, cf. T.-L.; a éliminé dep.le xvies. son princ. concurrent mie2*; v. aussi goutte et point. Fréq. abs. littér.: 508088. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 587862, b) 685182; xxes.: a) 765982, b) 831462. Bbg. Chigarevskaia (N. A.). Sur certains aspects de la négation en fr. contemp. Fr. mod. 1967, t.35, pp.286-297. _ Cristea (T.). La Struct. de la phrase négative en fr. contemp. Bucarest, 1971, 264 p._ Engver (K.). Place de l'adv. déterminant un inf. dans la prose du fr. contemp. Uppsala, 1972, p.18, 29, 42. _ Gaatone (D.). Ét. du syst. de la négation en fr. contemp. Genève, 1971, 238 p._ Gir. 1834, p.71. _ Greive (A.). Zur Linguistik des gesprochenen Französisch. Arch. n. Spr. 1978, t.215, no1, pp.39-41. _ Kemp (W.). Les Superlatives les plus expressives que tu peux avoir: pas explétif dans la sub. superlative. In: Lefebvre (Cl.). La Synt. comp. du fr. standard et populaire... S. l., 1982, t.2, pp.247-294. _ Martin (R.). R. Ling. rom. 1973, t.37, pp.504-508; La «Négation de virtualité» du moy. fr. Romania. 1972, t.93, pp.20-49; Le Mot rien et ses concurrents en fr. [du xives. à l'époque contemp.]. Paris, 1966, p.20, 22, 30, 143-147, 175-177, 199, 243-245. _ Nøjgaard (M.). Les Aux. négatifs... R. rom. 1980, t.15, p.295. _ Price (G.). The negative particles pas, mie and point in French. Arch. ling. 1962, t.14, pp.14-34; «Point nie bien plus fortement que pas» −Vaugelas que veut-il dire? In: [Mél. Baldinger (K.)]. Tübingen, 1979, t.1, pp.245-254. _ Roggero (J.). Le Quantificateur minimal. Sigma. 1980, no5, pp.115-137. _ Vikner (C.). Les Auxil. négatifs: fonction et position. R. rom. 1978, t.13, pp.88-109. _ Yvon (H.). Pas et point dans les prop. négatives. Fr. mod. 1948, t.16, pp.19-35.