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PARNASSIEN1, -IENNE, adj.
LITT. Relatif à la poésie et aux poètes. (Dict.xixeet xxes.).
Empl. subst. Poète. Je ne sais pas s'il [le livre La Grande pitié des Églises de France] plaira aux légistes en même temps qu'aux parnassiens, c'est-à-dire aux divers spécialistes qui se tiennent en quelque sorte aux deux extrémités de ce beau sujet (Barrès, Cahiers, t.10, 1914, p.287).
En partic. Qui relève de l'école du Parnasse. Beaucoup tournent passablement un sonnet dans le goût parnassien, comme beaucoup, au siècle dernier, tournaient un couplet à Iris (Lemaitre, Contemp., 1885, p.80).Régions inconnues, d'un abord difficile et dont M. Castagnède célébrait la splendeur en vers parnassiens (Mauriac, Robe prétexte, 1914, p.62).
Empl. subst. Poète de l'école du Parnasse. Il faudrait avoir assisté aux réunions des Parnassiens pour se douter des ambitions folles et puériles qui les gonflaient (Zola, Doc. littér., Poëtes contemp., 1881, p.139).Lamartine ne compte pas pour la masse. Avec les Parnassiens, la poésie s'éloigne encore du social. Tout dans Leconte de Lisle est fuite, évasion hors de l'esprit et du peuple de France (Arts et litt., 1935, p.64-2).
REM.
Parnassianisme, subst. masc.hapax. Les Benjamins du Parnassianisme distingués par leurs frères très aînés sont naturellement fiers de la marque de satisfaction (Verlaine, OEuvres compl., t.4, Mes hôp., 1891, p.322).
Prononc. et Orth.: [paʀnasjε ̃], fém. [-jεn]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist.A. Subst. 1. 1718 «poète» (Le Roux); 2. 1866 «poète du Parnasse» (Nain Jaune, 27 oct., p.4: les poëtes que voici ne sont pas encore Académiciens [...]. Ils ne sont encore que des parnassiens). B. Adj. 1872 «relatif à l'école parnassienne» (Goncourt, Journal, p.884). Dér. de Parnasse*; suff. -ien*. Fréq. abs. littér.: 55. Bbg. Quem. DDL t.7.