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PARIAGE, PARÉAGE, subst. masc.
DR. FÉOD. Contrat unissant deux parties, généralement deux seigneurs d'inégale puissance, pour la possession en commun d'une terre; p. méton. cette terre. Jusqu'en 1328, les acquisitions ont été faites par des moyens purement pacifiques, des mariages, des achats, des successions, des associations telles que les pariages, qui permettent au roi de s'introduire, d'abord comme associé, avant de racheter ou de se faire donner l'autre partie de la terre, par son propriétaire primitif (F. Lot, R. Fawtier, Hist. des instit. fr. au Moy.-Âge, Paris, P.U.F., t.2, 1958, p.120).
Prononc. et Orth.: [paʀja:ʒ], [-ʀea:ʒ]. Ac. 1694-1740: pareage ou pariage; 1762-1878: pariage ou paréage. Littré: paréage ou pariage; DG: paréage, ,,et mieux pariage``; Rob.: pariage ou paréage; Lar. Lang. fr.: pariage, ,,on dit aussi paréage``. Étymol. et Hist. 1290 (Petit. de Jourd. de l'Isle, Lett. de Rois, etc., t.1, p.381 ds Gdf.); 1466 pareage (Mss de Colbert, t.IV, ap. Barbazan, Gloss. ms., Ars., ibid.). Dér. sav. du b. lat. riare «rendre égal, aller de pair»; suff. -age*.