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PÉRIGÉE, subst. masc.
ASTRON. Point de l'orbite, réelle ou apparente, d'un astre, ou d'un satellite artificiel, quand ce corps céleste se trouve le plus près de la Terre. Anton. apogée.C'est ce que prétendent les astronomes, qui attribuent à l'élévation des rochers de Mercure les reflets brillants qu'il nous envoie quand il est à son périgée (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 349).Le périgée étant mobile, la période de retour de la lune à ce point particulier de son orbite est différente de la révolution sidérale (Danjon, Cosmogr.,1948, p. 211).Ces orbites très allongées sont toujours très perturbées par l'attraction luni-solaire, et les satellites sont éphémères. De toute façon, on ne les contrôle guère au-delà de deux ou trois retours au périgée (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 582).
Empl. adj. La lune est périgée. (Dict. xixeet xxes.).
P. anal. [En parlant de la position de la terre par rapport au soleil] Synon. périhélie.La terre ne décrit pas un cercle autour du soleil, mais bien une ellipse, à une certaine époque de son parcours, elle est à son apogée, c'est-à-dire à son plus grand éloignement du soleil, et à une autre époque, à son périgée, c'est-à-dire à sa plus courte distance (Verne, Île myst.,1874, p. 547).
Au fig. Degré le plus haut. Ceux qui, touchant au périgée de la crédulité humaine, croient à l'infaillibilité d'un chef suprême (J.-G.-A. Forster, Voyage philos. et pittoresque sur les bords du Rhin,trad. par Ch. Pougens, éd. Buisson, 1794, p. 318).
Prononc. et Orth. : [peʀiʒe]. Ac. 1694, 1718 : perigée; dep. 1740 : pé-. Étymol. et Hist. 1557 subst. perigee (P. de Mesmes, Instit. astron., p. 266); 1690 adj. perigée (Fur.). Empr. au gr. π ε ρ ι ́ γ ε ι ο ν terme d'astron., neutre de l'adj. π ε ρ ι ́ γ ε ι ο ς « qui entoure la terre », comp. de π ε ρ ι ́ « autour » et de -γ ε ι ο ς (-γ α ι ο ς), de γ η ̃ (γ α ι ̃ α) « terre ».