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PÉDANTISME, subst. masc.
A. − Comportement d'un pédant. Synon. affectation, cuistrerie, maniérisme, pédanterie (littér.); anton. naturel, simplicité.Pédantisme ridicule; sentir le pédantisme; tomber dans le pédantisme. Il y eut du pédantisme à parler latin , à se servir des mots de l'école, à n'être pas intelligible pour tout le monde (Jouffroy, Mél. philos., 1833, p.22).Toutes ces femmes de professeurs avaient des recettes culinaires, qu'elles professaient avec un pédantisme exubérant et revêche (Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p.515):
. Justine avait fait la paix avec le Spartacus de la pendule (...). Mais elle se refusait obstinément à croire qu'il s'appelât Spartacus. En vain, je m'efforçais de le lui prouver, histoire et dictionnaire en main, avec le pédantisme niais et taquin d'un humaniste de treize ans. A. France, Vie fleur, 1922, p.310.
B. − [P. méton.] Caractère de ce qui est pédant; affectation d'érudition. Pédantisme d'un terme, d'un discours, d'un livre. Voltaire la critique [la Bible] comme il eût fait un livre du XVIIIesiècle, et, de ce point de vue, il y trouve bien entendu des absurdités. De là le pédantisme de toute prétention classique (Renan, Avenir sc., 1890, p.509).
REM.
Pédantocratie, subst. fém.,vx, rare, p.plaisant. Domination, gouvernement des pédants. La classe la plus incapable, celle des purs écrivains, qui n'aspiraient qu'à la pédantocratie métaphysique rêvée par leurs maîtres grecs (Comte, Catéch. posit., 1852, p.377).
Prononc. et Orth.: [pedɑ ̃tism̭]. Ac. 1694, 1718: pedantisme; dep. 1740: pé-. Étymol. et Hist.1. 1580 «art d'enseigner» (Montaigne, Essais, I, 25, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p.141); 2. [av. 1654 «caractère du pédant, de ce qui est pédant» (Guez de Balzac ds Fur. 1701)]; 1689 (La Bruyère, Les Caractères, éd. G. Servois, t.2, p.30, 16). Dér. de pédant*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér.: 123.