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OUTSIDER, subst. masc.
A. − HIPP. Cheval ne figurant pas parmi les favoris mais dont on reconnaît qu'il peut déjouer les pronostics. Je joue un outsider, il gagne de vingt longueurs (Giraudoux,Folle,1944, II, p.147).[Les pronostics de Combat] Le placé: Farandolle VII. Les outsiders: Fleur du Pont, Coeur Vaillant II, Bourgneuf (Combat,19-20 janv. 1952, p.7, col. 1-2).
B. − P.anal. Concurrent qui ne figure pas parmi les favoris, mais qui, cependant, pourrait gagner.
1. [Dans une compétition sportive] Le club de football d'Hyères s'annonce comme un outsider qu'il ne faut pas négliger (L'OEuvre,4 févr. 1941).
2. [Dans un autre type de compétition, p.ex. une élection] Et pour qui dois-je parier avec le baron, Félines? −Duputel ... Boutevierge ... Hier soir, on prenait Duputel à trois contre deux. Même avec l'appoint de la gauche sénatoriale, pas de majorité possible pour Boutevierge. Quant à Bourgne, ce n'est pas sérieux. −Je parie contre vous, madame, pour l'outsider, dit Gédéon (Vogüé,Morts,1899, p.338).
Prononc. et Orth.: [awtsajdoe:ʀ], [uts-], et francisé [utsidε:ʀ]. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p.284: outsideur. Plur. des outsiders. Étymol. et Hist.1. 1859 «cheval dont les chances de remporter la victoire sont trop faibles selon les parieurs» (Sport, p.1, col. 4, 18 mai ds Bonn., p.99); 2. 1886 sports «concurrent dont la victoire ou la bonne performance n'était pas prévue» (Le Sport Vélocipédique, 2 juillet ds Petiot). Empr. à l'angl. outsider «celui qui est à l'écart, à l'extérieur d'un groupe» att. dep. 1808, dér. de outside «extérieur, dehors» (de out «dehors» et side «côté»), et att. dep. 1857 comme terme de course de chevaux (NED). Bbg. Becker (K.). Sportanglizismen in modernen Frz. Meisenheim, 1970, p.40, 41, 42, 200, 325, 333. _ Golopentia Eretescu (S.). Pour une typologie des agents sémiotiques : insider vs outsider. R. roum. Ling. 1979, t.24, pp.221-222.