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ORPHISME, subst. masc.
A. − ÉSOTÉRISME, HIST. DES RELIG. Doctrine théologique et philosophique attribuée à Orphée, exaltant un détachement à l'égard de la vie et une volonté de se purifier des souillures du corps. Il semble que pour l'orphisme ce soit du fond de la mort acceptée, et par une sorte de rétrospection à partir du néant, que l'existence brute conquiert toute sa splendeur (Ricoeur,Philos. volonté,1949, p.452).
B. − PEINT. Esthétique caractérisant une peinture dont Robert Delaunay (1885-1941) fut le précurseur et pour laquelle les formes et les couleurs, expressives à elles seules, prédominent. Qu'elle serve à traduire un spectacle emprunté au monde extérieur ou à réaliser une oeuvre inobjective, cette couleur est l'âme de l'orphisme. Delaunay en avait, on l'a souvent dit, la passion (Dorival,PeintresXXes., 1957, p.114).
REM.
Orphiste, subst.,peint. Adepte de l'orphisme (supra B). Ils seraient moins férus, les uns, les réalistes, du fameux sujet, et, par là, moins illustrateurs; les autres, les cubistes, orphistes et musicalistes, de l'abstraction pure (Lhote,Peint. d'abord,1942, p.115).
Prononc. et Orth.: [ɔ ʀfism̭]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1863 philos. (Renan, Vie Jésus, p.5); 2. 1913 peint. (G. Apollinaire, Les Peintres cubistes ds OEuvres compl., éd. M. Décaudin, p.25). Dér. du nom propre Orphée, v. ce mot; suff. -isme*. Fréq. abs. littér.: 19.