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ORDINAND, subst. masc.
LITURG. CATH. Celui qui reçoit l'ordination, qui est ordonné prêtre. Dans l'intervalle qui s'écoulait entre la communion générale et la fin de la messe, on présentait un peu de vin dans un calice d'or aux ordinands, pour les soutenir (Sainte-Beuve, Volupté, t.2, 1834, p.224).Il est impossible (...) d'assister à une ordination sans être ému (...), l'ordinand est transfiguré, embelli, mais il ne l'est que parce que, perdu en Dieu, il ne sait pas qu'on le regarde (Billy, Introïbo, 1939, p.76).Le rite par lequel étaient conférés les différents ordres est déjà appelé par Tertullien ordinatio. On sait que cette ordinatio se faisait par l'imposition des mains. Tertullien ne nous dit rien de la prière qui accompagnait cette imposition des mains. Mais on peut supposer, d'après les documents quasi-contemporains, que cette prière appelait le Saint-Esprit dans l'âme des ordinands (Théol. cath.t.14, 11939, p.510).
Prononc. et Orth.: [ɔ ʀdinɑ ̃]. Homon. ordinant. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1642 ordinand (St Vincent de Paul, Lettre inédite ds B. société hist. de Paris, t.X, p.142); 1690 ordinant (Fur.). Empr. au lat. médiév. ordinandus «celui qui aspire à recevoir les ordres», att. dans le domaine angl. dès ca 1220 (Latham), empl. subst. de l'adj. verbal du lat. class. ordinare, empl. à basse époque au sens de «conférer les ordres à quelqu'un», v. ordonner. Fréq. abs. littér.: 16.