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OMBRELLE, subst. fém.
A. − Petit parasol d'usage féminin, porté à la main et généralement élégant. Ombrelle blanche, rouge; ombrelle chinoise; petite ombrelle; ombrelle de soie; le bout, le manche, la pointe de l'ombrelle; fermer, ouvrir son ombrelle. Elle s'abritait du soleil, sous une ombrelle de satin lilas, pointue par le haut comme une pagode (Flaub.,Éduc. sent.,1869, p.2).Une large ombrelle de mousseline blanche mettait sur son teint ambré une ombre doucement tamisée (Moselly,Terres lorr.,1907, p.254):
. ... elle hissait et déployait sur un long pédoncule, au moment de sa plus complète irradiation, le pavillon de soie d'une large ombrelle de la même nuance que l'effeuillaison des pétales de sa robe. Proust,J. filles en fleurs,1918, p.636.
B. − P. anal.
1. Littér. Ce qui évoque une ombrelle par sa forme. Les pins sur les étangs dressent leur verte ombrelle (Hugo,Contempl.,t.1, 1856, p.29).Une fumée monta, éclata en ombrelle de rayons mauves où pendaient des larmes de feu vif (Colette,Chatte,1933, p.160).
2. ZOOLOGIE
a) Masse arrondie qui constitue essentiellement une méduse. Nous allions en avant, pendant que voguaient au-dessus de nos têtes des troupes de physalies, (...) des méduses dont l'ombrelle opaline ou rose tendre (...) nous abritait des rayons solaires (Verne,Vingt mille lieues,t.1, 1870, p.160).Les méduses nagent un peu sur le côté, l'ombrelle en avant, le battant en arrière (Coupin,Animaux de nos pays,1909, p.461).
b) Mollusque (de la famille des Opisthobranches, s.v. opistho-) caractérisé par un pied large, une coquille blanche, presque plate et ovale, vivant dans les mers chaudes. Dans l'embranchement des mollusques, il cite de nombreux pétoncles pectiniformes, (...) des ombrelles spéciales à la Méditerranée (Verne,Vingt mille lieues,t.2, 1870, p.79).Les ombrelles ont le corps fort épais, ovalaire (...). Ce genre (...) renferme deux espèces: l'une, qui habite dans la Méditerranée; l'autre, plus grande, trouvée dans l'océan Indien et appelée vulgairement parasol chinois (Lar. 19e).
REM.
Ombrette, subst. fém.,région., vx., synon. de ombrelle (supra A).V. coussinière ex. de A. Daudet.
Prononc. et Orth.: [ɔ ̃bʀ εl]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1267-75 fém. unbrele «petit parasol» ici, porté au-dessus de la tête du doge de Venise (Martin da Canal, Les Estoires de Venise, éd. A. Limentani, p.6); id. onbrele (Id., ibid., p.40), attest. isolées; 1588 genre indéterminé ombrelle (Montaigne, Essais, III, 9, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, t.2, p.974); 1611 fém. (Cotgr.); 1836 p. compar. (Gozlan, Notaire, p.220: ces fleurs nacrées, et voûtées en ombrelles pour repousser les ardeurs du soleil dont leurs corolles sont l'image); 2. 1840 zool. «genre de coquilles univalves» (Ac. Compl. 1842); 3. 1866 id. désigne le corps des méduses (Littré). Empr. à l'ital. ombrello, -a (xves. au sens 1 d'apr. DEI), du lat. médiév. umbrella «ombrelle, parasol» (1177, domaine ital. ds Du Cange), issu de umbella (ombelle*) avec contamination de umbra (ombre*). Fréq. abs. littér.: 382. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 119, b) 611; xxes.: a) 1031, b) 574. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p.39. _ Hope 1971, p.149, 212. _ Quem. DDL t.20.