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OFFICINAL, -ALE, -AUX, adj.
A. − Qui est utilisé par les pharmaciens pour leurs préparations. Alcool officinal (Man.-Man. Méd. 1980).
1. [En parlant d'une plante] Dont certaines parties entrent dans la composition de diverses préparations médicamenteuses. Absinthe, benoîte, bourrache, primevère officinale; herbes officinales. La sauge officinale (...) a des tiges carrées, rudes et ramifiées (Kapeler, Caventou,Manuel pharm. et drog., t.2, 1821, p.646):
1. Il fut l'enfant des Halles, suivant les jupes de l'une ou de l'autre, trouvant toujours un coin dans un lit, mangeant la soupe un peu partout, habillé à la grâce de Dieu (...) une belle fille rousse, qui vendait des plantes officinales, l'avait appelé Marjolin, sans qu'on sût pourquoi. Zola,Ventre Paris, 1873, p.762.
2. [En parlant d'un médicament, d'un produit pharmaceutique] Dont la composition et le mode de préparation sont fixés par le codex ou par une pharmacopée et que les pharmaciens préparent d'avance, par opposition aux préparations magistrales, exécutées d'après une formule prescrite par un médecin. Composition, préparation officinale; sirop, eau oxygénée officinal(e):
2. En ce qui concerne les médicaments officinaux et les préparations magistrales, un décret en Conseil d'état détermine les règles selon lesquelles certaines catégories de ces médicaments pourront être exclues du remboursement par arrêté du ministre des affaires sociales. Réforme Sécur. soc., 1968, p.46.
B. − Qui est relatif à l'officine d'une pharmacie. Sous le rapport officinal, huile ou graisse sont à peu près synonymes, la graisse n'étant qu'une huile concrète, ou l'huile une graisse liquide (Brillat-Sav.,Physiol. goût, 1825, p.124).Les examens qui déterminent la délivrance du diplôme de pharmacien sont les suivants: 1) un examen de validation de stage officinal... (Encyclop. éduc., 1960, p.222).
Prononc. et Orth.: [ɔfisinal], plur. masc. [-o]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. remède officinal (B. Bauderon, F. Verny, La Pharmacopée, p.176); 2. 1783 plantes officinales (Bulliard Bot., p.231). Dér. de officine*; suff. -al*. L'expr. 2 est prob. due à Linné qui donnait le nom spécifique de officinalis à certaines espèces d'un genre (cf. fumaria officinalis «fumeterre officinale»).