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OBSCURANTISME, subst. masc.
Attitude, doctrine, système politique ou religieux visant à s'opposer à la diffusion, notamment dans les classes populaires, des ,,lumières``, des connaissances scientifiques, de l'instruction, du progrès. Lutter contre l'obscurantisme. Je détestais le conformisme, tous les obscurantismes, j'aurais voulu que la raison gouvernât les hommes (Beauvoir,Mém. j. fille,1958, p.236):
. Socrate se croyait bien sage de rejeter les traditions antiques et de dénoncer des fables grossières; il pensait épurer l'intelligence athénienne et dissiper les ténèbres de l'obscurantisme, mais un scepticisme général sortit de son enseignement. Barrès,Voy. Sparte,1906, p.12.
P. anal. Refus d'adopter un comportement libéral, ouvert, tolérant, dans un domaine particulier. Que l'éducation des femmes soit en France la plus plaisante des absurdités et que votre obscurantisme marital vous mette une poupée dans les bras, que vous importe! (Balzac,Physiol. mar.,1826, p.149).
Prononc. et Orth.: [ɔpskyʀ ɑ ̃tism̭]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1819 «hostilité aux lumières» (Le Constitutionnel, 5 janv., p.1 ds Fr. mod. t.41, p.298). Dér. de obscurant*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér.: 25. Bbg. Quem. DDL t.9. _Vardar Soc. pol. 1973 [1970], p.274.