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NÉVRALGIE, subst. fém.
PATHOL. Douleur siégeant sur le trajet d'un nerf sensitif ou dans le territoire qu'il innerve, se manifestant en accès aigu ou sous forme diffuse et prolongée, et dont les causes peuvent avoir des origines très diverses (névrite, traumatisme, infection, inflammation). Névralgie de la face, des reins, de l'estomac; névralgie crurale, phrénique, sciatique; violente, atroce, terrible névralgie. L'eau chaude, le soir, me donne cette fameuse névralgie dans le ventre, qui me fait jurer (Stendhal, Corresp., t.3, 1831, p.44).Ce pauvre Lenoir a une névralgie, provoquée par le froid aux pieds que les prés mouillés nous ont donné hier matin (Amiel, Journal, 1866, p.391).Depuis quelques minutes, une névralgie enfonçait sur son crâne une couronne de fer (Green, Moïra, 1950, p.234):
. Les névralgies méningées déterminent des douleurs hémicrâniennes de type pulsatile apparaissant sans cause précise ou à la suite d'un effort, et pouvant durer plusieurs heures. Il s'y associe fréquemment un larmoiement de l'oeil du côté douloureux. Quillet Méd.1965, p.337.
REM. 1.
Névralgifié, -ée, adj.,hapax. Atteint de névralgie. P. métaph. On effleure l'homme dans le critique. Il est enrhumé, névralgifié. Il cause d'une voix douce, creuse et qui s'éteint; point de rire, point un mot vif (Goncourt, Journal, 1863, p.1262).
2.
Névralgiforme, adj.,pathol. Qui a les caractéristiques de la névralgie. Il se peut (...) que certains états névralgiformes mal caractérisés soient aussi sous la dépendance d'une encéphalite léthargique (May dsNouv. Traité Méd.fasc. 41925, p.51).
3.
Névralgiser, verbe intrans.,hapax. Être sujet à la névralgie. Tenez compte de ceci, seigneur, je sais, par expérience, que, dès que je suis mal nourri, je névralgise (Huysmans, En route, t.1, 1895, p.278).
4.
Névralgisme, subst. masc.,pathol. Névralgisme facial. ,,Forme de névralgie de la face, d'étiologie mal élucidée, caractérisée par des douleurs continues, sourdes, sans localisation bien définie, souvent bilatérales et débordant vers la nuque et le cou`` (Méd. Biol. t.3 1972).
Prononc. et Orth.: [nevʀalʒi]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1801 (Chaussier, Tabl. synoptique de la névralgie [titre] d'apr. DG). Formé de l'élém. névro-, var. anc. de neuro- (provenant de la prononc. byzantine de l'υ adoptée par le lat. médiév., v. Cottez) et de -algie*. Fréq. abs. littér.: 103.