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NÉO-PLATONICIEN, NÉOPLATONICIEN, -IENNE, adj. et subst. masc.
I. − Adj. Relatif au néo-platonisme (v. ce mot A). Conception, doctrine, école, philosophie néo-platonicienne. Les premiers sectaires ne purent parvenir à fonder leur république néo-platonicienne, lorsque Gallien permit à Plotin d'en faire l'essai dans la Campanie (Chateaubr.,Mém.,t.2, 1848, p.46).
P. méton. Qui relève du néo-platonisme (v. ce mot B). Son Jésus [de Renan] et autres, c'est du roman (...). Jean est un pur roman néo-platonicien (Barrès,Cahiers,t.3, 1902, p.16):
1. Que de tristes paralogismes dans les diverses pauvretés écrites et jouées ce printemps, sous couleurs de théâtre philosophique et de dramaturgie néo-platonicienne! Je n'ai pas besoin de vous rappeler à quel ragoût est mise couramment la parabole de la caverne. Maurras,Chemin Paradis,1894, p.xv.
II. − Subst. masc. Adepte du néo-platonisme (v. ce mot A). J'ai des doutes sur la possibilité d'unir et d'identifier les deux méthodes platonicienne et aristotélicienne, tentative essayée par les néoplatoniciens, les scolastiques et Leibnitz lui-même (Eckstein,Le Catholique,no33, sept. 1828, 312 ds Quem. DDL t.15):
2. ... ceux-là mêmes qui se réclamaient de Platon, les néo-platoniciens du iiiesiècle et leur maître Plotin, réagissaient eux aussi contre la dictée des sens, contre le culte du visible et du palpable, aspiraient à les transgresser. Huyghe,Dialog. avec visible,1955, p.131.
REM.
Néo-platonique, adj.Relatif au néo-platonisme (v. ce mot B). Le soleil italien ne cessa pas de luire sur des générations de philosophes, moralistes, jurisconsultes, publicistes, et de poètes qui se firent honneur de philosopher. C'est Marsile Ficin, confondant en son enthousiasme néo-platonique la science, l'art, et la vertu; c'est Campanella, rêvant une cité idéale; Machiavel, qu'il suffit de nommer (Ozanam,Philos. Dante,1838, p.57).
Prononc.: [neoplatɔnisjε ̃], fém. [-jεn]. Étymol. et Hist. 1827 (Eckstein, Le Catholique, no22, oct., 108, loc. cit.). Formé de l'élém. néo-* et de platonicien*. Fréq. abs. littér.: 24.