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NÉGATIVITÉ, subst. fém.
A. − PHILOS. Action de nier l'existence de quelque chose dans l'intention, explicite ou non, d'affirmer la possibilité d'un monde meilleur. C'est en refusant jusqu'à ce que nous ne puissions plus refuser que nous sommes libres (...). On reconnaîtra [chez Descartes] dans ce pouvoir de s'échapper, de se dégager, de se retirer en arrière, comme une préfiguration de la négativité hégélienne (Sartre, Sit. I, 1947, p.326).
B. − Caractère de ce qui est négatif ou de ce qui s'exprime dans les termes d'une proposition négative. Le sujet ne vient au présent, à la présence ensoleillée de la terre, que par le maximum d'absence et de négativité qui se puisse concevoir (Philos., Relig., 1957, p.38-4).
LING. Caractère d'une phrase, d'une tournure négative. La particule que (...) exceptant un élément nominal de la négativité verbale, dans le tour: il ne boit que de l'eau (Moignet, Systématique de la lang. fr., Paris, Klincksieck, 1981, p.205).
C. − En partic. Caractère de ce qui ne permet pas d'observer un phénomène que l'on recherche. Dans le sang, la réaction de Bordet-Wassermann est tantôt positive, tantôt négative. Une négativité ne doit en aucun cas faire écarter le diagnostic de tabès (Quillet Méd.1965, p.354).
Prononc.: [negativite]. Étymol. et Hist. 1842 negativeté «état d'un corps chargé d'électricité négative» (Ac. Compl.); 1943 philos. (Sartre, Être et Néant, p.119). Dér. de négatif*; suff. -(i)té*. Fréq. abs. littér.: 46.