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* Dans l'article "NOUE2,, subst. fém."
NOUE2, subst. fém.
A. −
1. CHARPENTERIE
a) ,,Angle rentrant par lequel deux combles se coupent`` (Vogüé-Neufville 1971). Les combles [de cette maison de campagne] sont à pentes simples, sans noues et pénétrations (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p.368).
b) ,,Pièce de bois qui reçoit les empannons de deux combles qui se joignent en angle rentrant`` (Jossier 1881). Les arêtiers et noues [d'un comble] sont généralement assemblés à tenon et mortaise (Robinot,Vérif., métré et prat. trav. bât.,t.2, 1928, p.22).
2. PLOMB., ZING. Rigole à l'intersection des deux pans d'une toiture, formée par l'assemblage de tuiles creuses ou de plaques de zinc, de cuivre ou de plomb et servant à l'écoulement des eaux de pluie; chacune des tuiles creuses ou des plaques qui tapissent cette rigole:
. La noue est constituée par un revêtement métallique posé sur voligeage et dont le développement et le profil sont fonction de sa pente et de la quantité d'eau à évacuer. H. Berbesson, M. Bouery, J. Clauzon, Produits de terre cuite de bât.,Paris, 1979, p.200.
B. − TRAV. PUBL. ,,Partie de pavé de forme triangulaire au droit d'un angle rentrant, composée de deux revers au milieu desquels est un ruisseau`` (Littré).
Prononc. et Orth.: [nu]. Homon. noue1, nous, et formes de nouer. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. a) 1223 nohe «gouttière» (Pièce de 1223 ds A. d'Herbomez, Ét. sur le dial. du Tournaisis, p.12 ds Gdf., s.v. embevrer); b) 1379 noe «gouttière à l'intersection de deux combles inclinés`` (B. et H. Prost, Inventaires mobiliers des ducs de Bourgogne, t.2, p.63); 2. 1287 noe «tuile creuse formant rigole d'écoulement» (A. Longnon, Doc. rel. au comté de Champagne et de Brie, p.66: pour tuilles, noes et arrestieres); 3. 1676 noue «pièce de bois qui reçoit les empannons de deux combles se joignant en angle rentrant» (Félibien); 4. 1868 trav. publ. (Littré). D'un b. lat. *nauca, forme contractée de *navica «petit bateau», dimin. du lat. navis «bateau» (nef*) (Meyer-Lübke ds Z. rom. Philol. t.26, pp.727-728; FEW t.7, pp.58-60).
DÉR.
Nouette, subst. fém.,couv. a) Tuile bordée d'une arête. (Dict. xixeet xxes.). b) Noue (supra A 2) réalisée sur des tuiles très plates à l'aide de tuiles très bombées (d'apr. P. Demandrille, G. Cambou, Traité de couverture, Paris, Massin et Cie, 1978, p.422). [nwεt]. 1reattest. 1782 (Encyclop. méthod. mécan., t.2, p.72); de noue2, suff. -ette (-et*).