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NAOS, subst. masc.
A. − ARCHÉOLOGIE
1. ANTIQ. GR. Partie intérieure et centrale d'un temple où était située la statue du dieu (d'apr. Foi t.1 1968). Il y a sans doute [en architecture] quelques lois générales, et elles sont écrites dans le Parthénon (...). La hauteur de la colonne est le tiers de la longueur du naos, c'est-à-dire de la partie du monument qui renferme l'idole (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p.167).Dans le Parthénon, la cella, le naos est vide, irrémédiablement (Barrès, Voy. Sparte, 1906, p.256).À Sélinonte (Sicile), le dieu Selinos est représenté dans le naos orné de la feuille d'ache ou de persil suspendue au mur, et derrière lui on voit la statue d'un taureau de bronze (L'Hist. et ses méth., 1961, p.364).
2. ANTIQ. ÉGYPTIENNE. Édicule placé dans le sanctuaire d'un temple, destiné à recevoir la statue de la divinité:
−. Sans peut-être profiter du rajeunissement du pays et de ses arts pour surmener le peuple et les artistes, Amasis, son dernier grand roi (...) ne craignit pas les grandeurs, comme l'atteste le naos de Mendès, monolithe de basalte, haut de 6,50 m. Hist. de l'art., t.1, 1961, p.240 [Encyclop. de la Pléiade].
P. méton. Représentation réduite de cet édicule. Le second [sujet sacré] représentait l'empereur Auguste offrant un petit naos à Isis à tête humaine et à Hôrus épervier (Du Camp, Nil, 1854, p.177).
B. − Partie centrale d'une église byzantine, où se tiennent les fidèles (d'apr. Foi t.1 1968).
Prononc.: [nao:s], [-ɔs]. Étymol. et Hist. 1567 (J. Martin, Architecture, trad. de Vitruve, p.298: Les Antes (...) que les grecs disent naos ou parastasi, c'est a dire (...) pilastres quarrés mis au long des murailles); 1771 naon «partie du temple des grecs où se mettaient les fidèles» (Trév.); 1840 «édicule dans un temple destiné à recevoir la statue d'un dieu» (Ac. Compl. 1842). Mot gr. ν α ο ́ ς «habitation d'un dieu», «partie intérieure d'un temple où était placée la statue du dieu», «sorte de niche portative où était déposée la statuette d'un dieu». Fréq. abs. littér.: 15. Bbg. Quem. DDL t.21.