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MÉTURE, subst. fém.
Région. (de l'Île de France et de l'Ouest au Sud-Ouest), vx. Mélange de froment et de seigle ou d'orge. P. méton. Farine, pain provenant de ce mélange; pain de farine de maïs. L'austère aïeule déjeunait, mêlant de la méture à sa tasse de lait (Jammes, Géorgiques, Chants 2, 1911, p.54).Il restait bien encore dans les métairies quelques charges de blé, seigle ou méture (E. Pérochon, Les Endiablésds Au Cri du chouan, Paris, Plon, 1976 [1934], p.277).
Prononc.: [mety:ʀ]. Étymol. et Hist. A. 1erquart xiiies. «mélange de seigle et de froment, méteil» (Courtois d'Arras, éd. E. Faral, 497). B. 1823 (Gasconnismes corrigés); 1874 «pain de farine de maïs» (Lar. 19e); 1898 (Jammes, De l'Angelus, p.296), v. M. Parent, Francis Jammes, p.92. A est issu du lat. mixtura «mélange (d'où l'empr. a. fr. misture fin xiies. Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p.63, 17; v. aussi mixture), mixture»; spéc. «méteil» en lat. médiév. (ca 820 Polyptique d'Irminon ds Nierm.). B est issu de la même origine, par l'intermédiaire du gasc. mesture (a. landais [St-Sever] mestures «mélange de froment et de seigle ou d'orge» 1461 [ms. 1480] Arch. Landes E 57, foXXVI vod'apr. G. Millardet, Rec. de textes des anc. dial. landais, 1910, p.119; «espèce de pain de farine de maïs» Lespy-Raym., Palay). Cf. l'a. prov. [Albigeois] mestura «méteil» (1151 ds Brunel, no67, p.69), le lat. médiév. mestura «id.» (1092 Cart. S. Joh. Ang. [Char.-Mar.], et 1110 Cart. Talmund. [Vendée], 1145 Cart. St Sernin de Toulouse ds Nov. gloss.).