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MÉCHEF, subst. masc.
Vx ou littér. Malheur, mésaventure, événement fâcheux. Nous venons, ses oeuvres en main [d'Aloïsius Bertrand], protester enfin contre cette série de méchefs et de contre-temps comblés par une terminaison si funeste (Sainte-Beuve,Portr. littér., t.2, 1842, p.344).Tous ceux que sa sentence inique Ici-bas, en tant que bandit, Vaurien, faux-monnayeur, pendit Sans nul autre méchef ou faute Que de n'avoir en chambre haute Graissé la patte du grimaud (Mallarmé,Vers de circonst.,1898, p.183).[En tournure exclamative] «Coup pour coup! sang pour sang! Méchef au malfaisant!» Ainsi le veut le dicton trois fois antique (Claudel,Choéphores,1920, p.924).
Prononc. et Orth.: [meʃ εf]. Att. ds Ac. 1740-1878. Étymol. et Hist. Ca 1165 meschief «malheur, mésaventure, calamité» (Benoît de Ste-Maure, Troie, 8487 ds T.-L.). Comp. de mes- (mé-*) et de chef* aux sens anc. de «bout, extrémité» ou subst. verbal de l'anc. verbe meschever «avoir du malheur, échouer» (ca 1160, Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 5622), de formation comparable à celle de achever*.