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MORILLE, subst. fém.
A. − Champignon recherché en gastronomie, que l'on trouve dans les bois au printemps, dont il existe plusieurs espèces, le plus courant ayant un chapeau brun clair, ovoïde, creusé d'alvéoles. Morille noire. Elle sait saler le beurre, cuire les confitures de cassis, préparer le sirop de mûres, trouver les morilles au printemps et même soigner les abeilles (Duhamel,Suzanne,1941, p.51):
. Des morilles fraîches sont (...) une excellente et riche garniture, et la purée Crécy dans laquelle cuisent les ris leur donnent une saveur que les gourmands exaltés sauront apprécier. Gdes heures cuis. fr.,H. Tendret, 1896, p.202.
BOT. Champignon du genre Morchella appartenant au groupe des ascomycètes (s.v. asco- A), sous-groupe des discomycètes, se caractérisant par une très grande complexité de l'hyménophore (s.v. hyméno-). Dyscomycètes à hyménium externe et, le plus souvent, tapissant un appareil massif en forme de coupe ou de disque ou de massue ([...], morille, helvelle, etc.) (Hist. gén. sc., t.3, vol.2, 1964, p.789).
B. − P. anal. Excroissance charnue du bec de certains pigeons. Mais les excroissances charnues (morilles ou caroncules) qui garnissent la base de son long bec l'ont fait éliminer du nombre des vrais pigeons voyageurs (Coupin,Animaux de nos pays,1909, p.63).
REM. 1.
Fausse morille, subst. fém.[Nom usuel de certaines gyromitres (v. ce mot infra)] . Fausse morille. Cette Gyromitre est bien voisine des Morilles, mais alors que les Morilles ont un chapeau complètement alvéolé, celui des Gyromitres est fait d'une plaque hyméniale complètement contournée, un peu comme les replis d'une cervelle (G. Becker, Champignons, Paris, Éd. Gründ, 1983, p.61).
2.
Morillon, subst. masc.[Nom usuel de champignons voisins des morilles] (Lar. Encyclop., Lar. Lang. fr.).
3.
Gyromitre, subst. fém.,bot. Champignon ascomycète dont le chapeau a une forme de cervelle humaine. La Gyromitre géante (...) [est] assez commune dans les sapinières de montagne en automne. Elle est beaucoup plus développée, et se récolte dans le Jura sous le nom de «Nez de chat» (G. Becker, Champignons, Paris, Éd. Gründ, 1983, p.61).
Prononc. et Orth.: [mɔ ʀij]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. [1500 ds Bl.-W.3-5] 1. 1552 bot. (Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, p.149, 36); 2. 1909 «excroissance charnue du bec de certains pigeons» (Coupin, loc. cit.). D'un lat. *maurīcŭla, dér. de maurus «brun foncé», v. maure, en raison de la couleur sombre de ce champignon. Fréq. abs. littér.: 17. Bbg. Colomb. 1952/53, p.93; pp.412-414.