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MONTAGNEUX, -EUSE, adj.
A. − [En parlant d'un pays, d'une province, d'une région]
1. Qui est occupé par de hautes montagnes. Zone montagneuse. On les rencontre [l'érable sycomore et l'érable plane] à l'état disséminé dans les régions montagneuses et dans les collines et plateaux de l'est de la France (Cochet, Bois, 1963, p.35).
Rem. Montagneux s'applique aux régions de hauts reliefs, occupées par des montagnes et suppose des hauteurs plus considérables et plus nombreuses que montueux.
2. Qui appartient à la montagne, qui en fait partie. Je me plus à entendre deux pauvres enfants me chanter une longue complainte dans une route montagneuse entre Algésiras et Cadix (Chateaubr., Mém., t.3, 1848, p.178).
B. − [En parlant du relief lui-même] GÉOGR. Qui est formé de hautes montagnes. Les massifs montagneux constituent de vrais ensembles ethniques ou politiques ayant, conformément à la géographie réelle, une certaine autonomie (Brunhes, Géogr. hum., 1942, p.298).Sont classées obligatoirement comme périmètre de reboisement les parties de terrains nus ou insuffisamment boisés comprenant: les versants montagneux offrant un angle de plus de 35o, les dunes littorales, les terrains où pourraient se produire des ravinements et éboulements dangereux (Forêt fr., 1955, p.39).
C. − P. anal. ou au fig. Qui, par le volume ou la force apparente, fait penser à une montagne. On sait (...) le mot révélateur de la beauté de son âme, qu'il laissa tomber, en manière d'oraison funèbre, sur la montagneuse charogne de son bienfaiteur (Bloy, Désesp., 1886, p.381):
. Le bon Bardinoux, l'excellent, croyant que j'étais pour longtemps et toujours enfui, m'adresse la plus belle des lettres. Une lettre solide et montagneuse d'ami définitif. C'est un de ceux qui me font le plus d'orgueil, c'est la bonté rocheuse, toute nue, qui me prend au point que je regrette souvent de m'écarter de ceux-là. Fourment, Corresp.[avec Valéry], 1891, p.122.
Prononc. et Orth.: [mɔ ̃taɳø], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1284 montaingneus (Jean de Meun, trad. Végèce, éd. U. Robert, p.107). Dér. de montagne*; suff. -eux*. Fréq. abs. littér.: 104.