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MONNAYAGE, subst. masc.
Fabrication, frappe de la monnaie. Le seul moyen qu'aient les gouvernemens d'accroître leurs profits sur le monnayage, est de se prévaloir du privilège qu'ils ont de fabriquer seuls, pour diminuer l'approvisionnement du marché, en suspendant la fabrication jusqu'à ce que les monnaies, devenues plus rares, aient acquis plus de valeur relativement aux autres marchandises (Say,Écon. pol.,1832, p.252).
Fait de donner à quelque chose une valeur monétaire. Il voulait que la société travaillât sans relâche à l'élévation du niveau intellectuel et moral, au monnayage de la science, à la mise en circulation des idées, à la croissance de l'esprit dans la jeunesse (Hugo,Misér.,t.1, 1862, p.775).
Faux(-)monnayage. Fabrication de fausse monnaie. Les voies de fait contre les hommes et les propriétés de la famille, s'appellent des crimes ou des délits; les voies de fait contre les hommes et les propriétés de l'État, sont des crimes d'État, tels que la rébellion, la trahison, le faux monnoyage, etc. (Bonald,Législ. primit.,t.2, 1802, p.82).
Rem. Pour l'emploi fig., v. faux-monnayage, s.v. faux-monnayeur rem.
Prononc. et Orth.: [mɔnεja:ʒ]. Ac. 1694-1798: -noyage (Bonald, loc. cit.), dep. 1835: -nayage. Étymol. et Hist. 1296 monoiage «fabrication de la monnaie» (Assise de le monnoye, Mart., Thes., I, 1282 ds Gdf. Compl.); 1348 monoyage (Acte de Philippe VI, 27 decembre ds Ordonnances des rois de France, t.2, p.294); 1802 faux monnoyage (Bonald, loc. cit.). Dér. de monnayer*; suff. -age*; cf. lat. médiév. monetagium de même sens (1086 ds Latham: monedagium). Fréq. abs. littér.: 10.