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MONACHISME, subst. masc.
Mode de vie et de spiritualité, état de moine; ensemble des communautés monastiques. Au point de vue de l'histoire, de la raison et de la vérité, le monachisme est condamné. Les monastères, quand ils abondent chez une nation, sont (...) des centres de paresse là où il faut des centres de travail. Les communautés monastiques sont à la grande communauté sociale ce que le gui est au chêne (...). Le régime monacal, bon au début des civilisations, utile à produire la réduction de la brutalité par le spirituel, est mauvais à la virilité des peuples (Hugo,Misér., t.1, 1862, p.610).Aux premiers temps du monachisme où chaque moine résidait dans une hutte distincte et se réunissait avec les autres, dans un lieu spécial, pour y prier (Huysmans,Oblat, t.2, 1903, p.142).Le monachisme chrétien à ses origines dans l'Égypte du IVesiècle (...) une des manifestations de l'idéal de solitude, d'ascèse et de contemplation (Marrou,Connaiss. hist., 1954, p.66).
P. anal. Vie très seule, renfermée, intime, qui mènerait aisément à un monachisme voluptueux (Michelet,Journal, 1850, p.94).
REM.
Monachiser, verbe trans.,hapax. Transformer en moine, en reclus. Stationnement de mon individu dans mon fauteuil, (...) tranquillité constante du corps qui me monachise (Balzac,Lettres Étr., 1833, p.54).
Prononc. et Orth.: [mɔnaʃism̭], [-kism̭]. [ʃ] est plus fréq. V. lettre C. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1554 (A. Thevet, Cosmographie du Levant, p.124). Dér. sav. de moine*; suff. -isme*; cf. le lat. médiév. monachismus «profession monastique» (fin xies. ds Nov. gloss.). Fréq. abs. littér.: 16. Bbg. Quem. DDL t.10.