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* Dans l'article "MENSURER,, verbe trans."
MENSURER, verbe trans.
Rare. Soumettre à la mensuration.
A. − [Correspond à mensuration A] Longue conversation avec le docteur Toulouse, médecin de Sainte-Anne, qui vient, avec l'aide de spécialistes, vous mensurer l'ouïe, la vue, l'odorat, enfin tous les sens (Goncourt, Journal, 1896, p. 999).Chaque meuble est, à mesure qu'il arrive, méthodiquement mensuré, photographié, classé, reconnu (Musées Fr., 1950, p. 16).
B. − [Correspond à mensuration B] L'individu arrêté a été mensuré à son arrivée au Dépôt (Ac.1935).
P. métaph. Je connais des élèves de mon condisciple Dumas qui s'évertuent à peser l'âme, à établir des tests intellectuels et moraux et à mensurer la volonté (L. Daudet, Universaux, 1935, p. 200).
REM. 1.
Mensurabilité, subst. fém.Qualité de ce qui est mensurable. Nous dirons que la continuité est quantitative ou qualitative, selon qu'elle concourt ou qu'elle ne concourt pas avec la mensurabilité (Cournot, Fond. connaiss.,1851, p. 302).Les mathématiques ne s'occupent nullement de l'essence de la quantité, qui pour elles est une donnée, mais n'envisagent dans la quantité abstraite que la propriété de la mensurabilité (Théol. cath.t. 4, 1920, p. 771).L'imitation indéfinie qui se transmet de soi aux autres et des autres à soi garantit à son objet la mensurabilité et l'identité qu'une science réclame pour ses connaissances (J. Vuillemin, Être et trav., 1949, p. 116).
2.
Mensurable, adj.Que l'on peut soumettre à la mensuration. Il ne goûtait pas comme toi ce repas, mais, des matériaux qui lui étaient soumis, il faisait tel fruit de tel goût, et non un autre − lequel était, tout simplement, ni mesurable, ni mensurable (Saint-Exup., Citad., 1943, p. 952).Activité sans pareille, non mensurable, qui aurait usé trois vies d'homme normal (La Varende, Don Bosco, 1951, p. 179).Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. La science authentique, plus elle tend à épuiser le connaissable, le mensurable, le formulable, moins elle se flatte de tenir la raison dernière de quoi que ce soit (Bremond, Poés. pure, 1926, p.147).
Prononc. et Orth.: [mɑ ̃syʀe], (il) mensure [mɑ ̃sy:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1896 (Goncourt, loc. cit.). Empr. au b. lat. mensurare «mesurer» (dér. tardif de mensura, v. mesure et mesurer).